La Bibliothèque francophone multimédia ou Bfm de Limoges, fondée le désigne initialement le réseau des bibliothèques de prêt gérées par la municipalité, formé de cinq bibliothèques de quartier (Vigenal, Beaubreuil, Aurence, Landouge, La Bastide) et de la bibliothèque de centre-ville. Cette dernière, la plus grande et la plus fréquentée, est habituellement appelée elle-même Bibliothèque Francophone Multimédia (BFM).
Le réseau Bfm
La mairie de Limoges a mis en place un réseau de six bibliothèques, dont cinq bibliothèques de quartier[1] :
Ces bibliothèques fonctionnent de manière indépendante tout en travaillant ensemble. Ainsi, une personne demandant à la Bfm centrale un document situé dans une des bibliothèques de quartier pourra le faire venir dans l'antenne de son choix.
Le fonds total des six entités réunit environ 700 000 documents (dont 250 000 dans les antennes locales). Le nombre de prêts annuels s'élève à un million.
On recense 62 000 inscrits dans l'ensemble du réseau Bfm, soit 30 % de la population communale.
Depuis le , le parvis situé devant le bâtiment s'appelle place Aimé-Césaire[3].
Pour les dix ans de la bibliothèque, le bâtiment a été illuminé de nuit, entre octobre et [4], grâce à l'installation de faisceaux bleus aux intersections des vitres des façades.
L'actuel bâtiment remplace l'ancienne bibliothèque municipale[5] installée dans un bâtiment classique bâti en 1896 au bas de la rue Turgot.
C'est un lieu où il est possible de consulter environ 700 000 documents de toutes sortes sur près de 15 000 m2. Sur cet ensemble, 45 000 documents écrits sont en accès direct, dans lesquels on trouve 16 000 romans, vingt-cinq journaux quotidiens, 350 revues d'actualité ainsi que des méthodes de langues accompagnées de supports sonores.
Des documents sonores enregistrés sont prévus à destination des non-voyants. La Bfm comprend aussi un grand panel de cassettes vidéo, DVD et CD (35 000) disponibles au prêt où à écouter sur place sur l'un des huit postes mis à disposition du public.
Son atelier multimédia donne un accès gratuit à Internet, et des bornes Wi-Fi sont installées dans le hall et dans l'espace de références au fond de la salle principale. Pour accéder au web, il faut s'identifier avec son nom et son numéro de carte d'usager (inscription gratuite dans le hall).
Labellisé « Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale » par le Ministère de la Culture, pôle associé à la Bibliothèque nationale de France dans le domaine du théâtre et de la poésie francophone, pôle associé à la BnF également au titre du dépôt légal imprimeur en région Limousin[8], l'ensemble culturel fait référence tant en France qu'à l'étranger. Un fonds Limousin et un fonds périodiques sont installés dans l'aile conservée de l'ancien hôpital régional.
La Bibliothèque francophone multimédia est sans aucun doute l'une des réalisations les plus prestigieuses de Limoges, qui est aussi une des rares villes françaises de plus de 100 000 habitants où l’inscription et le prêt étaient totalement gratuits. Ce n'est plus le cas aujourd'hui pour les adultes qui habitent hors de la Communauté urbaine Limoges Métropole).
Bibliothèque avec un fonds francophone riche de 40 000 volumes, discothèque, vidéothèque, artothèque, espace multimédia et auditorium : l'équipement est à la hauteur du bâtiment et constitue un bel effort pour une municipalité qui place au premier plan la lecture publique et la promotion de l'écrit.
La fréquentation annuelle du lieu se chiffre à 600 000 visiteurs.
Le grand hall de la bibliothèque est orné d'une tapisserie de Rachid Koraïchi, Hommage à René Char, Michel Butor, Mohammed Dib[9], réalisée à Aubusson et inaugurée en 1998.
Autres rôles
La Bfm propose aussi des expositions temporaires dans son hall d'accueil, des spectacles et des conférences. Un café littéraire et musical, Le Café littéraire était installé dans le bâtiment, et proposait des concerts et des débats. Il avait succédé en 2013 au Vertigo[10], qui lui-même avait pris la suite des Matins Céladon en 2011, nommé d'après le livre de Jean Colombier. Le Café littéraire annonce sa fermeture le pour des raisons de sécurité[11], et a depuis été remplacé par Les Brasseries du Savoir.