Jallais n'a pour sa défense que 34 gardes nationaux de Chalonnes avec un canon de six livres sous les ordres du commandant Bousseau et du capitaine Bernard[1],[2]. Les insurgés angevins comptent pour leur part de 300 à plus de 500 hommes[1],[2].
Les patriotes se postent d'abord au lieu-dit le Calvaire, au sud de Jallais, puis prennent position près du château voisin[1]. Les insurgés entrent dans le bourg par le nord, puis marchent à la rencontre des républicains[1]. Ces derniers placent leur canon derrière une rivière, le Montatais, et font un tir de mitraille, mais les paysans se jettent à plat ventre et ne subissent aucun dommage[1]. Les artilleurs, peu nombreux, n'ont pas le temps de recharger leur pièce[2], les insurgés franchissent le cours d'eau et s'élancent sur les patriotes[1]. En dix minutes, la position est prise[2]. Plusieurs républicains sont blessés et tous sont faits prisonniers[1],[2]. Les insurgés s'emparent également du canon, qu'ils baptisent le Missionnaire[1],[2],[5].
Alain Gérard, Par principe d'humanité... : La Terreur et la Vendée, Fayard, , 589 p.
Jean Tabeur (préf. Jean Tulard), Paris contre la province : les guerres de l'ouest, 1792-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies / Les grandes batailles » (no 70), , 286 p. (ISBN978-2-7178-5641-5)..