Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, elle conflue dans la Têt dans les environs de Canet. Son parcours est alors raccourci avec la construction d'un canal par les ingénieurs du roi[6].
Elle a été bétonnée à l'entrée de Perpignan pour limiter son débit. Elle passe devant le Lycée François-Arago et le Castillet (ancienne porte fortifiée de Perpignan), et rejoint la Têt en aval du pont Joffre à une altitude de 26 mètres.
Cette rivière connaît souvent des crues lorsqu'il pleut, et son débit peut devenir assez important à l'intérieur même de Perpignan, ce que l'on peut par exemple observer en face du Castillet.
Communes et cantons traversés
Dans le seul département des Pyrénées-Orientales, la Basse traverse les six communes[1],[notes 2] et cinq cantons :
Son bassin versant est de 70 km2[2] alors que celui de la Têt est de 1 417 km2 (ou 1 369 km2 selon le SANDRE[1]) soit moins de 5 % du bassin total de la Têt.
Organisme gestionnaire
L'organisme gestionnaire est le SMBVT ou Syndicat Mixte du Bassin Versant de la Têt créé en 2008[4].
Affluents
Le SANDRE ne référence pas d'affluent. Pourtant l'état du territoire de Perpignan[2] connaît deux affluents droits :
La Sagne (rd)
Le Ganganeil (rd), long de 7 km, sur les trois communes de Toulouges, Canohès et Perpignan. Il a eu un débit de crue de 70 m3/s le [7].
La Basse a aussi été observée (par la banque Hydro) de 1977 à 1991 sur 14 ans[3] pour un module de 0,656 m3/s -donc après la construction du canal défluent pour les crues -.
Sur cette période, le débit instantané maximal fut le à 12 h 20 avec 88,9 m3/s, une hauteur maximale instantanée de 175 cm et un débit journalier maximal de 36,50 m3/s.
La Têt est sujette de très grosses crues ou « aiguat » en catalan : la dernière date de 1992 avec 1 115 m3/s. La plus remarquée fut celle d'octobre 1940 avec 3 600 m3/s.
Les crues observées sur la Basse sont : aiguat du , inondations de 1915, 1959, 1969 avec en 1959 un débit atteint de 240 m3/s[2].
En 1975 un canal longeant l'autoroute A9 dérive les débits de crue vers la Têt calibré pour des crues cinquantenales de l'ordre de 300 m3/s. Ainsi Perpignan evita les crues le , le , le et .
↑selon la mairie de Perpignan la source serait au roc de Majorque (440 m) à moins de 2 km à l'est du Serrat del Pou
↑Le SANDRE 2011 ne référence pas la commune de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie mais celle de Canohès qui touche l'Aguilla (canal d'irrigation ou agouille) de Ballaro et le canal de Perpignan
↑Antoine de Roux, Perpignan de la place forte à la ville ouverte : Xe – XXe siècle, Perpignan, Archives communales de Perpignan, , 499 p. (ISBN2-909444-03-1, BNF37126103)