L'aérodrome accueille un aéro-club, les Ailes Cognacaises[2] qui a débuté le 21 juin 1935 par le dépôt des statuts de l'Aéro-club de Cognac. La grande aventure des ailes commençait, du planeur entièrement construit par M. Dauvergne, au Farman 403 piloté avec maîtrise par Maurice Hennessy. Cet aéroclub est habilitée à l’entraînement des réservistes de l’Armée de l’Air.
L'aéroport civil
L'aéroport civil de Cognac-Châteaubernard a été ouvert au transport de passagers (en concurrence avec l'aéroport d'Angoulême qui a pris l'appellation "Aéroport d'Angoulême-Cognac", plus proche de la ville d'Angoulême), en particulier aux vols privés au bénéfice d'entreprises de la région.
L'aéroport civil qui se trouve dans la base militaire était géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Cognac. L'aérogare civile a vu le jour en 1977[3] et dans les années 1980, elle a vu passer jusqu’à 5 000 passagers avec environ 250 mouvements par an.
Des Boeing 727, des Caravelle, des DC 8 se posaient là, sans difficulté en raison des longueurs de piste contrairement à Angoulême. Sans oublier les deux "Mystère 20" appartenant aux maisons Hennessy et Martell.
L'aéroport de Cognac-Châteaubernard est fermé à la circulation aérienne publique depuis 2000. Il est toujours géré par le Syndicat Mixte des Aéroports de Charente basé à Angoulême et qui gère aussi l'Aéroport d'Angoulême-Cognac[4].
Les lignes commerciales
Sur la saison hiver 1976-1977, Air Aquitaine commercialisait une ligne vers Lyon-Satolas (aujourd'hui Lyon-St Exupéry), en Cessna 6/7 places, 3 fois par semaine[5]. L'appareil était celui de la compagnie Europ'Air, basée sur l'aérodrome d'Angoulême et associée à la compagnie Air Aquitaine.
La ligne partait initialement de l'aéroport d'Angoulême-Bel Air mais l'état de la piste de ce dernier n'étant pas satisfaisant obligeant les compagnies a réduire le nombre de passagers à bord de leurs avion, le Chambre de commerce et d'industrie était obligée de faire fermer les lignes fin 1974. La ligne Angoulême-Lyon devenait Cognac-Lyon[6].
Infrastructure
L'aéroport est classé en catégorie B et sur la liste 3 des aérodromes (à usage restreint). Son emprise au sol est de 445 hectares.
Il dispose des infrastructures de l'armée de l'air à savoir:
Pistes balisées diurnes/nocturnes ILS catégorie 1,