L'aviation des forces terrestres de l'Armée populaire de libération ((zh) 中国人民解放军陆军航空兵, pinyin: Lujun Hangkongbin, (en) PLA Army Air Corps, le nom donné sur les traductions officiels en français des livres blancs sur la défense chinoise étant troupes aériennes de l'armée de terre) créée en 1988 sont les forces de l'aviation légère militaire de l'armée de terre chinoise.
Historique
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L'origine de l'industrie hélicoptériste chinoise peut être retracée à la fin des années 1950, lorsque l'Union des républiques socialistes soviétiques accepte d'aider le Parti communiste chinois à construire des hélicoptères à des fins civiles et militaires. Le premier hélicoptère national construit par l'industrie de l'armement de la république populaire de Chine est le Zhishengji-5 (Harbin Z-5(en)) qui est un Mil Mi-4 construit sous licence par Harbin Aircraft Factory (actuellement Harbin Aircraft Manufacturing Corporation) avec quelques modifications dont le premier vol a lieu en décembre 1958. À la suite de graves problèmes de qualité, il n'entre en service qu'en 1963 et un total de 545 exemplaires est produit jusqu'en 1979 pour l'armée et le marché civil[1]. Il formera l'ossature du relativement petit parc d'hélicoptères militaires jusqu'au années 1980.
Pour permettre à l'armée populaire de libération de disposer d'hélicoptères modernes, et tirant profit de l'ouverture du pays au monde occidental à la suite de la visite de Richard Nixon en Chine en 1972 et des bonnes relations entre la Chine et la France, les dirigeants chinois décident de faire appel à la technologie occidentale, plus particulièrement française et américaine. Dans les années 1970, la Société nationale industrielle aérospatiale vend plusieurs SA-321J Super-Frelon, produits ensuite localement à partir de 1985 sous le nom Z-8, des Alouette III et des Gazelle. Le 2 juillet 1980, la république populaire de Chine signe un accord avec Aérospatiale qui lui octroie une licence de production pour l'Aérospatiale AS-365N Dauphin 2, rebaptisé pour la circonstance Harbin Z-9[2].
La formation d'une aviation légère a été approuvée en 1986 et elle a été créé en janvier 1988 sous le nom de Corps d'Aviation de l'Armée pour réaliser l'appui des troupes au sol avec le transfert d'hélicoptères de transport appartenant à la force aérienne. En tant que régiment unique, la première véritable brigade de l’aviation de l’armée a été créée en 2009 et compte désormais une douzaine d’unités de première ligne opérant avec des centaines d’hélicoptères différents. Dans sa forme actuelle, elle s'est imposée comme une force majeure de soutien des forces terrestres de la PLA[3].
Le millième hélicoptère destiné a l'armée de terre chinoise est réceptionné le 6 août 2016[4].
En avril 2017, et parallèlement aux deux autres armes aériennes de la Chine, l’aviation militaire entame une profonde réorganisation. Les anciens groupes d'armées chinois sont restructurées et les unités aéronautiques subissent de profonds changements. Cette tendance inclut non seulement l’introduction d’un plus grand nombre d’hélicoptères plus modernes, mais également la création de brigades de l’aviation numérotées. En conséquence, alors que les forces terrestres chinoises sont généralement confrontées à une réduction des effectifs, les brigades de l’aviation militaire terrestre connaîtront probablement une expansion, non seulement en taille, mais aussi en importance opérationnelle.
En septembre 2020, les 10 premières pilotes femmes d'hélicoptère de l'armée de terre chinoise ont commencé leurs vols d'entraînement individuels. La fin de la formation est prévue en 2021.
Organisation
Elles appliquent un système de gestion à trois échelons : le quartier général (région militaire), le théâtre d'opération et les troupes combattantes de première ligne.
Équipées d'hélicoptères de combat, d'hélicoptères et d’avions de transport et d'hélicoptères ravitailleurs, elles ont pour missions les assauts aériens par le feu, les combats après l'atterrissage de l'aéronef, le transport aérien des troupes terrestres et du matériel militaire, et l'appui logistique au combat[5].
L'ordre de bataille des troupes aériennes donne lieu à plusieurs conjectures.
En mars 2013, des sources chinoises font état de dix brigades ou régiments dont cinq disposent à cette date d'un escadron d'hélicoptères de combat WZ-10 à douze appareils. Le WZ-10, entré en service en 2010, pouvant à court terme équiper chacune des brigades[7]. Peu à peu, tous les régiments sont maintenant transformées en brigades multirôles. Ces unités disposent d'au moins 60 appareils.
Unités en 2013
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Voici l'ordre de bataille début 2013 selon le site spécialisé néerlandais Scramble[8], depuis 2016, à la suite de la réorganisation de l’armée de terre en corps d'armée plus réduits, celui-ci est obsolète ; quatre unités spéciales d'aviation indiquées par Jane's' ne sont plus en activité :
Ceci n'est qu'une estimation compilée depuis plusieurs sites et revues privés. La république populaire de Chine étant discrète sur ses capacités militaires, il n'y a guère de chiffres officiels. Les diverses estimations confondent souvent les hélicoptères de l'armée de terre avec ceux de la force aérienne chinoise.
Selon le dossier World Air Forces 2013 publié par Fligh International, l'ensemble des forces chinoises dispose en 2012 de 708 hélicoptères de combat et de manœuvre (ne sont pas compris les appareils d'entrainement) contre 496 en 2009. Le Jane's Information Group estime, dans un dossier de novembre 2012, à environ 400 le nombre d'hélicoptères rattachés à cette arme, chiffre datant apparemment de plusieurs années.
Hélicoptère apparu en 2011, nommé également Z-9W, proposé à l’export sous l’appellation WZ-19. Version d'attaque du Z-9, production locale du Eurocopter AS365 Dauphin[12]. Apparue avec le marquage de la 8e brigade d'aviation de l’armée en avril 2012[13].
Entré en service en 2010. 5 escadrons de 12 appareils en mars 2013, un nouvel escadron mis sur pied tous les 3,5 mois à cette date. Un escadron pour chacune des 10 brigades envisagées soit 120 appareils.
La Chine a acheté une petite quantité d'hélicoptères Mi-8 en 1970, malgré des relations tendues avec l'Union soviétique. En 1990, la Chine a importé environ 250 hélicoptères Mi-17 et les a déployés dans diverses unités de l'APL. Elle continue dans acheter en petit nombre dans les années 2010. Il est rapporté que les Mi-17 n'ont pas été importés avec tous les équipements militaires, des accessoires essentiels ont été installés en Chine après la livraison, telles que des lance-roquettes et des pylônes.
24 livrés en 1987. Au moins trois détruits en 2007. Malgré l'embargo occidental sur les armes décidé en 1989, ils sont opérationnels dans les années 2000[18]. Utilisé par le 3e régiment d'aviation de Lhassa.