Chemin de Senlis Chemin de Louvres Chaussée de la Villette Chemin du Bourget Route de Compiègne et de Flandre Chemin pavé de la Villette Grande rue de la Villette
La circulation est organisée autour d'un parterre central bordé d'arbres.
Avant 2019, l'avenue est composée, dans chaque sens, de 2 files de circulation (dont une file réservée aux transports en commun et vélos sur une partie de l'avenue seulement) bordées de 2 files de stationnement (une de chaque côté).
Depuis 2019[1], une piste cyclable est créée dans chaque sens à la place du stationnement côté terre-plein central.
L'avenue est bordée sur l'essentiel de sa longueur de divers commerces, pratiquement tous les services étant disponibles : alimentation générale, cafés, restauration (rapide, traditionnelle et étrangère), grande distribution (traditionnelle et hard-discount), bricolage, services bancaires, pharmacies, vente et réparation d'automobiles, vélos et cyclomoteurs, optique, librairies, téléphonie, bibliothèques, agences immobilières, etc.
Plusieurs stations du métro de Paris jalonnent l'avenue :
Au cours des siècles, l'actuelle avenue de Flandre s'est appelée : « chemin de Senlis », « chemin de Louvres », « chaussée de la Villette », « chemin du Bourget », « route de Compiègne et de Flandre », « chemin pavé de la Villette ».
Après le rattachement de l'ancienne commune de La Villette à Paris par la loi du , la rue de Flandre est officiellement incorporée à la voirie parisienne en 1863[3].
Un arrêté préfectoral du a nommé « avenue du Pont-de-Flandre » la partie de la rue de Flandre comprise entre le boulevard Macdonald et le pont du chemin de fer de la ligne de Petite Ceinture. Un arrêté du a donné à cette partie le nom d'« avenue Corentin-Cariou ».
En , la Ville de Paris approuve le dossier de création de la zone d'aménagement concerté (ZAC) Flandre-Sud, puis le dossier de réalisation en . Un ensemble de vieux immeubles vétustes côté impair est rasé et la largeur de la rue passe à 50 mètres. À la suite de cette opération, la rue de Flandre est devenue l'avenue de Flandre en 1994.
Nos 27-29 : en 1886, a été construit, à cet emplacement, le « théâtre de la Villette ». Il est appelé « Les Folies-Parisiennes » quand il devint une salle de concert et de music-hall[8].
No 51 : Emplacement de la salle de « La Marseillaise » qui pouvait contenir 2 à 3 000 personnes. Créé en décembre 1869, cette salle qui a accueilli une douzaine de réunion politique était la plus célèbre de toutes les salles des faubourgs de Paris en raison de l'élection de Rochefort en tant que député de la Seine et le lancement du journal socialiste « La Marseillaise »[9].
No 60 : statue en pied de saint Laurent avec une palme dans les bras, revers plat fixée sur la façade de l'immeuble. Le peintre André Minaux y résida[10].
No 67 : emplacement approximatif du moulin à vent « Fannet », appelé aussi « moulin de La Croix Mouton ». Il est, peut-être, confondu avec le « moulin Brice » ou « moulin Saint-Brice »[13],[14].
No 101 : sur le trottoir, emplacement du kiosque à journaux dans lequel travaillait l’écrivain Jean Rouaud. Il évoque plusieurs fois ce passé dans le cycle La vie poétique[15].
No 114 : ancienne boulangerie-pâtisserie datant du début du XXe siècle et décorée par l'atelier Benoist et Filset dont une partie du décor (toiles peintes fixées sous verre) a été récupérée par l'agence immobilière qui occupe l'édifice construit à cette adresse. Inscrit MH (1984).
↑ a et bCadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), La Villette, plan Section C, échelle 1/2500, cote D6P2/8/2/3.
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 335.