Auguste Mourcou, né à Lille le et mort le dans la même ville, est un architecte français.
Biographie
Famille et vie personnelle
Fils de Jean-Baptiste Augustin Joseph Mourcou et de Sophie Grandel, il est l'arrière-petit-fils du député Jean-Baptiste Wartel. Son père, né le 25 juillet 1777, est en effet le fils d'Amélie Thérèse Joseph Wartel, elle-même fille de Jean-Baptiste Wartel.
Le à Wazemmes, il épouse Alexandrine Louise Mire. Charles Benvignat est témoin au mariage. Alexandrine meurt le à leur domicile, 103 rue Manuel à Lille.
Auguste Mourcou est médaillé en 1843 du cours d’architecture des écoles académiques de Lille dirigé par Charles César Benvignat. Il travaille avec lui durant neuf ans, notamment pour l’église Saint-Martin d'Esquermes.
Agréé architecte des communes et du département du Nord, il est nommé architecte des hospices civils de Lille. Il réalise en collaboration avec Charles Alexandre Marteau l’hôpital psychiatrique de Bailleul. Il est ensuite avec Henri Contamine l'architecte de l'hôpital de la Charité, boulevard Montebello et de celui des Vieux Ménages rue François-Baes.
Il est membre fondateur de la société des architectes du Nord en 1868[1], initiative impulsée par Émile Vandenbergh et lui-même.
En 1882, la Société lui décerne une médaille de vermeil pour services rendus[2]
Il a rédigé la notice nécrologique de son ami (depuis leurs études communes chez Charles Benvignat) et collègue Désiré Sauvage[3] qui est mort en étant président de la société des architectes du Nord.
↑Marie-Josèphe Lussien-Maisonneuve, « Contagion néo-gothique et urbanisme dans les villes septentrionales au XIXe siècle », Revue du Nord, , p. 637 (lire en ligne)