Elle est la directrice adjointe de la police du Kosovo[1] ayant le grade de général de division[2], le plus élevé parmi les femmes en Europe du Sud[3].
L'accord sur sa candidature vise à éviter que la crise politique issue de l'invalidation, par la Cour constitutionnelle, de l'élection du président précédent, le milliardaire Behgjet Pacolli, n'oblige à des élections anticipées et n'entrave le dialogue entre Belgrade et Pristina pour résoudre certaines modalités techniques affectant le sort de la population kosovare[8].
Mandat
Atifete Jahjaga ne doit pas alors demeurer longtemps à la tête du Kosovo car le compromis conclu pour sa désignation prévoit des réformes constitutionnelles et électorales devant conduire à une élection présidentielle au suffrage universel direct au plus tard six mois après la révision constitutionnelle, et à des élections législatives au plus tard dix-huit mois après la réforme du système électoral[8],[9].
La révision constitutionnelle ayant pris du retard, des élections ne peuvent être organisées en comme prévu. Atifete Jahjaga demande donc à la Cour constitutionnelle ce qu'il convient de faire. En , les juges constitutionnels décident que, Mme Jahjaga ayant été élue au premier tour, il est légitime qu'elle conserve son poste jusqu'en 2016, terme légal du mandat présidentiel. Cette décision ne soulève aucune protestation, ni au Kosovo (à part la LDK, parti d'opposition), ni de la part de la communauté internationale[10].