Armbouts-Cappel

Armbouts-Cappel
Armbouts-Cappel
Pont-levis du Grand-Millebrugghe.
Blason de Armbouts-Cappel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Jean-Luc Darcourt
2020-2026
Code postal 59380
Code commune 59016
Démographie
Gentilé Armbouts-Cappellois
Population
municipale
2 125 hab. (2021 en évolution de −8,44 % par rapport à 2015)
Densité 209 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 58′ 42″ nord, 2° 21′ 15″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 6 m
Superficie 10,15 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coudekerque-Branche
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
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Armbouts-Cappel
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Armbouts-Cappel

Armbouts-Cappel [aʁmbuts kapɛl] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

La commune d'Armbouts-Cappel partage avec sa voisine Steene le hameau du Grand-Millebrugghe, coupé en deux par le canal de la Haute Colme.

Elle se situe à 7 kilomètres de Bergues, à 9 kilomètres de Dunkerque.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

Géologie et relief

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de Bourbourg, le Langhegracht, la Rokamerdyck, le Bailleux Dyk[1] et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].

Le canal de Bourbourg relie l'Aa à l'ouest de Bourbourg aux ports intérieurs de Dunkerque[3].

La Langhegracht, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Looberghe et se jette dans le Canal de Bergues à Téteghem-Coudekerque-Village, après avoir traversé sept communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Armbouts-Cappel[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le lac d'Armbouts Cappel (17,1 ha)[Carte 1],[5].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues[6].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voie de communication et transport

Le village est située à proximité de l'Autoroute A25 (France). La commune est également desservie par la ligne 15 du réseau DK'Bus.

Paysages

La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[13].

Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.

Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 km typique des paysages nordiques et que l’on retrouve aux Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du VIIIe siècle s’est constitué durant la dernière transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.

Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 m. leur assèchement est entrepris dès 1619 par 23 moulins à vent qui vont pomper l’eau et l’acheminer vers la mer par des watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.

Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.

Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.

Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable[14].

Urbanisme

Typologie

Au , Armbouts-Cappel est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), zones urbanisées (7,9 %), prairies (4,7 %), eaux continentales[Note 4] (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Erembaldi Capella en 1067 (Dans une charte qui indiquait les us et coutumes de la châtellenie de Bergues), Armboutscapel en 1793, Arembout-Cappel en 1801.

Il signifie la « chapelle d'Erembaud » (Erembaud étant le nom du seigneur de Bruges)[20].

Histoire

Armbouts-Cappel signifie Chapelle d'Erembaud, Erembaud étant le seigneur de Bruges, (de arnu = aigle et baltha = hardi, méchant). La commune Capella Erembaldi, est citée en 1067 dans une charte de Baudouin, comte de Flandre, en faveur de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues[22]. En 1191, la comtesse de Flandre Mathilde de Portugal approuve un accord passé entre l'abbaye et un dénommé Eustache le Grand au sujet de la dîme d'Arembouts Cappel[23].

Armbouts-Cappel dépendait de la châtellenie de Bergues et du diocèse d'Ypres, doyenné de Dunkerque[24], après avoir fait partie du diocèse de Thérouanne.

En 1658, après la bataille des Dunes remportée par Turenne, Dunkerque devient anglaise. La possession anglaise recouvre non seulement la ville de Dunkerque mais aussi des territoires dont certains jusque là relevaient de la châtellenie de Bergues : Mardyck, Grande Synthe, Petite Synthe, une partie d'Armbouts-Cappel, Cappelle la Grande, une partie de Coudekerque, Téteghem, Uxem, Ghyvelde, Leffrinckoucke, Zuydcoote. En 1662, Louis XIV rachète ce territoire aux Anglais, une partie d'Armbouts-Cappel devient donc française, le reste est espagnol jusqu'en 1668 et le traité d'Aix la Chapelle où la France récupère la Flandre[25].

En 1793, les terres de Spycker, Coudekerque-Branche et Armbouts-Cappel ont subi des dégâts liés à l'envahissement d'eau salée dans les fossés et watergangs de ces communes. Cela résultait d'une expérience malheureuse visant à faire monter le niveau du canal de Bergues pour permettre à Bergues d'être atteinte par des vaisseaux venant de la mer (vieille revendication berguoise, abandonnée ensuite face à la réalité de Dunkerque mieux placée à cette fin). La solution vint d'une décision prise par les administrateurs du district d'interrompre la navigation sur le canal de Bergues, de le tirer à sec pour faire écouler les eaux salées[26].

En août , Armbouts Cappel se retrouva prise pendant quelques jours dans les combats opposant les ennemis coalisés à la République française. L'ennemi voulait prendre Dunkerque et dans cet objectif assiégeait également Bergues. Les combats et/ou présence de troupes concernèrent les villages environnants dont Armbouts-Cappel. Le village fut également touché par l'inondation du pays en eau de mer, provoquée par les Français afin de mieux résister en gênant les mouvements des armées assaillantes. L'affaire prit fin avec la Bataille d'Hondschoote, victoire française qui amena l'ennemi à quitter la région[27].

En 1806, l'annuaire statistique départemental attribue à la commune deux hameaux : Millebreugghe, et Cleen Synthe-Brugge (pont de Petite-Synthe)[28].

En 1862, un tremblement de terre, rapporté par le curé du village et autres chroniques paroissiales, a lieu à Armbouts Cappel et les environs[22].

Première guerre mondiale

Pendant la première guerre mondiale, en 1917, Spycker est le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Armbouts-Cappel fait partie des communes dépendant de ce commandement d'étapes, de même que Steene, Looberghe, Mardyck[29]. En début décembre 1917, le commandement d'étapes transféré à Steene depuis juillet 1917, est de nouveau transféré à Armbouts-Cappelle avant de revenir à Spycker[30].

En 1916, la commune relève du commandement d'étapes de Grand-Millebrugghe et en 1917-1918, de celui de Téteghem[31] ainsi que de celui de Petite-Synthe[31].

Le 4 juin 1916, est signalée la présence sur la commune d'Armbouts-Cappel d'un obus pouvant ne pas avoir éclaté. Des instructions sont attendues pour le faire exploser[32].

Le 25 février 1917, un soldat, Adriensen Henri, de l'arme du génie, en congé de convalescence de 45 jours sur la commune, s'est suicidé. Ses effets ont été transportés au centre de Dunkerque[33].

Le 24 mars 1917, vers 21 heures, un avion allemand a lâché une bombe sur le territoire de la commune à proximité de Petite-Synthe, dans un champ situé à environ 200 m d'une voie de grande communication. Elle a causé des dégâts matériels insignifiants, vitres cassées d'une maison du hameau du Pont de Petite-Synthe. Elle n'a pas fait de victimes[34].

Le , des artilleurs présents sur la commune ont trouvé dans un fossé à proximité de la ferme de la veuve Adriansen, le corps du garçon de cette ferme, dénommé Deconninck, porté disparu depuis le 13 janvier. La gendarmerie de Bergues mène l'enquête[35]

Seconde guerre mondiale

Le village, situé sur la ligne de défense sud du port de Dunkerque, a été détruit pendant la seconde guerre mondiale de même que l'église avec sa tour carrée d'époque et de style roman avec ses chaire et confessionnal datant du XVIIIe siècle. Ces destructions valurent au village de recevoir la croix de guerre 1939-1945[réf. nécessaire].

Depuis 1945

Dans les années 1970, il était desservi par la ligne d'autobus Dunkerque à Saint-Omer.

Politique et administration

Situation administrative

Armbouts-Cappel est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque Grand littoral) créée en 1968.

Armbouts-Cappel dans son canton et son arrondissement.

Tendance politique

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Raymond Francke    
1953 1955 André David    
1955 1959 Edouard Wemaere   Agriculteur
1959 1971 Raymond Best    
1971 1983 Émile Cabaret (1922-2014)   Cadre administratif et comptable
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
1983 1984 André Vandenbroucke    
1984 mars 1989 Émile Cabaret (1922-2014)   Cadre administratif et comptable
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
mars 1989 mars 2001 Claude Cornelis PS Retraité
Conseiller général de Bergues[42] (1998 → 2004)
mars 2001 En cours Jean-Luc Darcourt PS Retraité de l'Éducation nationale
Conseiller communautaire à la CUD[43] (2001 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[44]

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

MINSTER - Royaume-Uni

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

En 2021, la commune comptait 2 125 habitants[Note 5], en évolution de −8,44 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
404453469540613696798833850
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8649221 0051 0521 1001 1591 1621 1461 227
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1641 2061 2061 1591 1531 1371 0928281 033
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0491 0481 1782 5622 6562 6772 5002 4582 497
2015 2020 2021 - - - - - -
2 3212 1592 125------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 111 hommes pour 1 129 femmes, soit un taux de 50,4 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,7 
5,2 
75-89 ans
5,1 
22,8 
60-74 ans
27,7 
23,3 
45-59 ans
23,5 
16,7 
30-44 ans
15,6 
15,0 
15-29 ans
12,8 
16,5 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Santé

Enseignement

Armbouts-Cappel fait partie de l'académie de Lille.

Sports

Le ministère des sports a décompté 22 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[51]. On y trouve notamment le club de football de l'U.S.F.A.C

Média

Cultes

L'église Saint-Martin, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale a été reconstruite en 1957. Elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[52]. Dans l'ancienne église était inhumé Norbert Tugghe, conseiller (membre du magistrat, ancêtre du conseil municipal) de Dunkerque, lequel avait accueilli le roi Louis XV lors de sa visite à Dunkerque le . Ce Norbert Tugghe, marié à Jeanne-Claire Vanhée, avait sa maison de campagne à Armbouts-Cappel, où il réside l'été et où il meurt le , et de ce fait enterré dans l'église du village où la pierre tombale le qualifiait d'écuyer. Pour le repos de son âme, ses héritiers avaient fondé à perpétuité une messe anniversaire en plain-chant[53].

Économie

Culture et patrimoine

Les fêtes communales ont lieu le 2e dimanche avant la Pentecôte et le dimanche précédant le [réf. nécessaire].

Lieux et monuments

  • La tombe du Baron Coppens au cimetière communal (le Baron Laurent Coppens fut maire de Steene en 1790).

Personnalités liées à la commune

  • Alexis Beernaert
  • Jules Nempon, (1890-1974), cycliste sur route français ayant participé à huit reprises au Tour de France, est né dans la commune.
  • Jean Neuville, symbole de la résistance durant la Seconde Guerre Mondiale.[réf. nécessaire]
  • Victor Engrand, écrivain juif réfugié chez monsieur Jean Neuville de 1941 à 1943 d'où il correspondait avec Hannah Arendt.[réf. nécessaire]
  • Grégoire Kedziora, personnalité politique qui aura permis à la ville de se développer et d'acquérir une certaine reconnaissance locale dans les années 1960.
  • Edmond-Louis Blomme (1828-1910), écrivain de langue française et flamande, y fut instituteur a écrit une Monographie d'Armbouts-Cappel, présentée au concours de Lettres en 1894 de la Société dunkerquoise.

Héraldique

Blason Armbouts-Cappel

Les armes d'Armbouts-Cappel se blasonnent ainsi : « D'hermines au chevron de sable. »

Folklore

Bienaimé en parade à Ham (Somme) en 2007.

Médiathèque

Construite en 2007, la médiathèque Le Petit Prince se situe au cœur du village. Aménagée sur 400 m², elle dispose d'un fonds de 8 500 livres adulte et jeunesse, 14 revues, plus de 1 600 CD et environ un millier de DVD.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. a et b « Réseau hydrographique d'Armbouts-Cappel » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Sandre, « le Bailleux Dyk »
  2. « Fiche communale d'Armbouts-Cappel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  3. Sandre, « le canal de Bourbourg »
  4. Sandre, « la Langhegracht »
  5. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « SAGE Delta de l'Aa », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Armbouts-Cappel et Dunkerque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Dunkerque » (commune de Dunkerque) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Dunkerque » (commune de Dunkerque) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des dunes de la mer du Nord », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Dominique Drapie / Généalogie et histoire du Dunkerquois / G.H.Dk.
  21. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  22. a b c d e f g h et i « Historique | Village Armbouts-Cappel 59380 Nord », sur armbouts-cappel.fr (consulté le ).
  23. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1re partie, Année 1191.
  24. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
  25. Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 83 et 87.
  26. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1866-1867, douzième volume, p. 312-313, lire en ligne.
  27. Commandant lévy, La défense nationale dans le Nord en 1793, Dunkerque, (lire en ligne), p. 247.
  28. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ).
  29. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  30. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  31. a et b « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
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