L'armée co-belligérante italienne est le résultat de l'armistice allié avec l'Italie le 8 septembre 1943 ; le roi Victor Emmanuel III rejeta Benito Mussolini comme Premier ministre en juillet 1943 à la suite de l'invasion alliée du sud de l'Italie, et nomma le maréchal d'Italie (Maresciallo d'Italia) Pietro Badoglio à la place, qui aligna ensuite l'Italie avec les Alliés pour combattre les forces de la République sociale et ses alliés allemands dans le nord de l'Italie.
L'armée co-belligérante italienne déploya entre 266 000 et 326 000 soldats dans la campagne d'Italie, dont 20 000 (plus tard augmentés à 50 000, bien que certaines sources placent ce nombre à 99 000) étaient des troupes de combat et entre 150 000 et 190 000 étaient des troupes auxiliaires et de soutien, ainsi que 66 000 personnes impliquées dans le contrôle du trafic et la défense des infrastructures[1]. Dans l'ensemble, l'armée co-belligérante italienne représentait 1/8 de la force combattante et 1/4 de la force totale du 15e groupe d'armées des forces Alliées.
Le corps de libération italien a subi 1 868 tués et 5 187 blessés pendant la campagne d'Italie[2]; les divisions auxiliaires italiennes ont perdu 744 hommes tués, 2 202 blessés et 109 disparus[3]. Certaines sources estiment à 5 927 le nombre total de membres des forces régulières italiennes tués du côté allié[4].
↑Di Capua, Resistenzialità versus Resistenza, p.87
↑Spencer C. Tucker, World War II : The Definitive Encyclopedia and Document Collection [5 volumes] : The Definitive Encyclopedia and Document Collection, , 2471 p. (ISBN978-1-85109-969-6, lire en ligne)