La Belgique et les Pays-Bas offrent leurs « Bons offices » à la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne pour trouver une solution à la crise
Entrevue à Berlin entre Hitler et l'ambassadeur britannique Sir Nevile Henderson. Celui-ci lui indique que « toute acte de force contre la Pologne ne peut manquer d'entrainer la guerre entre l'Angleterre et le Reich. »
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ultimatum de l'Allemagne à la Pologne
La division de destroyers de la marine polonaise, incapable de rivaliser avec la marine allemande reçoit l'ordre de se réfugier en Grande-Bretagne (plan Pékin)
: Mobilisation générale décrétée en Pologne. L'armée polonaise possède alors 39 divisions d'infanterie, 16 brigades indépendantes dont 2 mécanisées et 11 de cavalerie. 1 million d'hommes sont mobilisés, servant 400 avions, 900 blindés et 4500 canons.
Un commando allemand créé un faux incident en attaquant la station radio frontalière de Gleiwitz, en territoire allemand. L'opération Himmler, monté par Reinhard Heydrich, chef de service de sécurité nazi et exécuté par le SS Alfred Naujock vise à donner un prétexte à l'Allemagne afin d'attaquer la Pologne.
L'ultimatum allemand est diffusé à la radio. Le non-envoi d'un plénipotentiaire polonais par Varsovie est considéré par les Allemands comme le rejet de leur « propositions de paix.»
Hitler signe la directive no 1 du plan Blanc (Fall Weiss) d'invasion de la Pologne prévue pour le lendemain 1er septembre.
Source
"Chroniques de ", magazine Histoires de la dernière guerre, no 1, .