689-664 av. J.-C. : règne de Taharqale Grand qui succède à son frère Sabataka comme roi de Napata et pharaon d'Égypte[2]. Sous son règne, la XXVe dynastie Couchite atteint son apogée. Son empire s’étend de la Méditerranée au sud de la VIe cataracte, vraisemblablement jusqu’à Kosti sur le Nil Blanc et jusqu’à Sennar sur le Nil Bleu. Taharqa réside à Tanis, dans le delta, mais s’intéresse à la Haute-Égypte et à la Nubie. Il étend sa domination au sud au-delà de la VIe cataracte. Il met en valeur le bief de Dongola et fait construire de nombreux temples, de Thèbes à Napata. Afin de ne pas être victime de la puissance du clergé, il nomme un gouverneur du sud[3].
Vers 689/688 av. J.-C. : fondation sur la côte sud de la Sicile, par des colons venus de Rhodes et de Crète d'un établissement pré-colonial (Lindioi), futur site de la cité de Gela[4].
688 av. J.-C. : le pugilat fait son apparition au programme des Jeux olympiques. Onomaste de Smyrne remporte le premier titre olympique de cette discipline[5].
685-643 av. J.-C. : règne du duc Huan de Qi ; après trois ans de luttes, il remporte une victoire décisive sur le duc de Lu Zhuang (r. 693-662 av. J.-C.) en 681 av. J.-C.. Après avoir repoussé une invasion de nomades à la tête d’une coalition d’États, il s’empare du pouvoir et devient le premier des Cinq Hégémons en 667 av. J.-C.[9].
Vers 685 av. J.-C. : l’armée de Sennacherib avance jusqu’à Péluse. L’expédition contre l’Égypte tourne court à la suite d’une épidémie qui décime l’armée assyrienne[2].
Le problème de la succession n’a jamais été résolu en Assyrie. À chaque vacance du pouvoir, les troubles éclatent et il y a menace de guerre civile. L’omnipotence du roi n’est pas sans dangers, car s’il est le maître de sa cour et des conseillers qu’il nomme à sa guise, il n’y a pas de pouvoir capable de s’opposer à lui de façon raisonnable ; il est souvent soumis à des influences contradictoires venant des hauts dignitaires, des princes, du clergé, voire des femmes dont le rôle a pu être important à certains moments, comme le montre l’action de la femme de Sennachérib qui arrive à imposer sur le trône le prince de son choix, Assarhaddon d’abord, puis Assurbanipal.
: Sennacherib est assassiné par l’un de ses fils à Ninive[2] (ou 680[13]). Ses héritiers se disputent le trône.
: Assarhaddon, le plus jeune, mais désigné comme successeur par son père en 685 av. J.-C., entre dans Ninive et s’assoit sur le trône. Ses frères réussissent à fuir en Urartu, mais leurs partisans sont mis à mort. Assarhaddon semble avoir vécu dans une certaine crainte, entouré d’astrologues et en permanence attentif aux présages. Il reste confiné dans son palais[2].
↑Pierre-Yves Boillet, Claire Barat, Michela Costanzi, Les diasporas grecques : du VIIIe s. au IIIe s. avant J.-C. : Capes, Agrégation, Dunod, , 224 p. (ISBN978-2-10-058401-7, présentation en ligne)