Anja Andersen

Anja Andersen
Image illustrative de l’article Anja Andersen
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau du Danemark Danemark
Naissance (55 ans)
Lieu Odense
Taille 1,78 m
Poste arrière gauche, entraîneuse
Situation en club
Club actuel fin de carrière
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
1986-1987 Aalborg KFUM
1987-12/1988 Ikast FS
01-11/1989 Viborg HK
1990-1993 Bækkelagets SK
1993-1996 TuS Walle Brême
1996-1999 Bækkelagets SK
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
1989-1998 Danemark 133 (725)[1]
Équipes entraînées
Année(s)Équipe Com.
2000-2008 Slagelse DT
2006 Serbie-et-Monténégro
2008-2010 FC Copenhague
02-03/2011 Oltchim Râmn. Vâlcea

Anja Andersen, née le à Odense, est une ancienne handballeuse danoise, double championne olympique puis devenue entraîneur. Elle a été élue meilleure handballeuse de l'année 1997.

Biographie

Joueuse

Anja Andersen a été considérée comme la meilleure joueuse du monde en raison de ses qualités d'attaquante et de l'inventivité dont elle faisait preuve sur le terrain. Cependant, son tempérament impulsif lui a valu de nombreuses expulsions et ruptures de contrat au cours de sa carrière.

Ainsi, en fin d'année 1988, elle décide de quitte l'Ikast FS[2]. Après une prise de contact avec le GOG Håndbold, elle décide finalement de rejoindre le Viborg HK... qu'elle quitte en novembre 1989. Après que le GOG Håndbold ait remporté son premier Championnat du Danemark au terme de la saison 89/90, Anja Andersen participe aux deux premiers entraînements de début de saison. Mais elle se rend compte que l'équipementier utilisé par GOG n'est pas le même que celui avec lequel elle venait de signer un contrat. De plus, le club norvégien du Bækkelagets SK a accepté de payer le traitement contre la blessure à l'épaule dont elle souffre depuis plusieurs années et Andersen choisit alors une première de rejoindre ce club.

Malgré ces quelques frasques, son talent est rapidement reconnu et elle connaît ses quatre premières sélections avec le Danemark en octobre 1989[1] avant de s'y imposer à compter de 1991. Elle est ainsi l'une des principales actrices du succès de l'équipe danoise lors du mondial 1993 où le Danemark remporte la médaille d'argent, ce succès constituant la première pierre de ce qui allait devenir la meilleure équipe nationale des années 1990. Elle remporte ainsi deux titres européens en 1994 et 1996, un titre mondial en 1997 et enfin le titre olympique lors des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996[3]. À titre individuel, elle est élue meilleure arrière gauche du tournoi olympique[4] et meilleure joueuse du Championnat d'Europe 1996. Et surtout, elle est élue meilleure handballeuse de l'année en 1997[5] après avoir terminé deuxième en 1994[6] et en 1996[7].

Un autre épisode lié à son caractère est qu'elle a été un temps retirée de l'équipe lors des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 pour avoir discuté les options de jeu de son équipe et à cause de son comportement sur le terrain[3].

Entraîneuse

En 1999, elle doit mettre un terme à sa carrière sportive en raison de problèmes cardiaques. Elle devient alors entraîneur et continue à défrayer régulièrement la chronique par son comportement souvent explosif sur le banc et par ses excellents résultats. Sa nouvelle carrière est rapidement couronnée de succès puisqu'elle remporte avec Slagelse DT, un club qu'Anja Andersen a hissé au plus haut niveau, un titre de championne du Danemark et trois Ligues des champions[3].

En début d'année 2006, elle est choisie pour devenir entraîneur de l'équipe nationale de Serbie-et-Monténégro, équipe dont quatre joueuses figurent dans l'effectif de Slagelse. Mais elle n'occupe ce poste que brièvement.

En 2008, elle décide de quitter Slagelse pour entraîner le FC Copenhague[8], un autre club danois, son objectif étant de conduire son nouveau club vers au plus haut niveau européen. De nombreuses joueuses de Slagelse décident de la suivre dans cette nouvelle aventure. En effet, le FC Copenhague remporte sous sa direction la coupe des vainqueurs de coupe en 2009 et la coupe du Danemark en janvier 2010. Mais la même année, le président du club décide de favoriser la section masculine (qui devient l'AG Copenhague) et Andersen décide d'utiliser une clause de résiliation de son contrat et quitte le club[9]

En février 2011, elle est nommée entraîneuse du club roumain du Oltchim Râmnicu Vâlcea avec l'objectif de remporter la Ligue des champions après avoir été finaliste la saison précédente. Mais le club est éliminé lors de tour principal après 4 défaites pour seulement 2 victoires et Andersen est remercié deux mois seulement après son arrivée.

Palmarès de joueuse

En club

compétitions internationales

compétitions nationales

En équipe nationale

Jeux olympiques

championnats du monde

championnat d'Europe

Autres

Palmarès d'entraîneuse

compétitions internationales
compétitions nationales
  • championne du Danemark (3) en 2003, 2005 et 2007 (avec Slagelse DT)

Distinctions personnelles

Références

  1. a et b (da) « Anja Andersen », sur haslund.info (consulté le ).
  2. (da) « Anja Andersens korte ophold hos GOG » [« Le court séjour d'Anja Andersen avec GOG »], sur kaih.dk (consulté le ).
  3. a b et c « Anja Anderson », dans Laurie Delhostal, Cécile Grès (préf. Nathalie Péchalat), Championnes ! : 90 sportives exceptionnelles (ill. Louison), Paris, La Martinière, , 189 p. (ISBN 9791040115786)
  4. a et b « Palmarès JO depuis 1972 : Atlanta 1996 - All-star », Hand action n°39, (consulté le ).
  5. a et b (en) « Anja Andersen and Stephane Stoecklin the 1997 world handball players of the year » (version du sur Internet Archive).
  6. a et b « Lauréats handballeurs de l'année », Handball hebdo n°71, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 13
  7. a et b « Talant Dujshebaev, un mec en or », Hand'mag, Fédération française de handball, no 15,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (da) « Anja Andersen tager ni spillere med », DR, (consulté le )
  9. (da) « FCK-chok: Anja Andersen stopper – TV 2 », sur sport.tv2.dk, (version du sur Internet Archive)

Liens externes