Durant les premiers trois siècles du christianisme, la tradition musicale des offices dans l'Europe de l'Ouest resta sous influence de la liturgie hébraïque. À savoir, seuls les solistes les assuraient, en chantant les psaumes et cantiques après la lecture[sg05 2]. Même au début du IIIe siècle, la structure des offices, y compris la liturgie dominicale, conservait celle du judaïsme, lecture - chant - prière : « On lit les Écritures, on chante des psaumes, on prononce des homélies et on fait des prières (Tertullien, De anima (De l'âme), tome IX, 4)[ds 1]. »
Au contraire, pendant ces siècles auprès de l'Église byzantine, le chant liturgique évolua. Ainsi, quelques musicologues attribuent l'hymnePhôs hilaron (Lumen hilare en latin) au IIe siècle[2]. De plus, un certain nombre de chanteurs assistaient ensemble aux offices, vraisemblablement inspirés par la tradition ancienne du théâtre.
Ce mouvement fut adopté et importé en Occident, pour la première fois, par saint Ambroise de Milan au IVe siècle[eg34 1]. Saint Augustin d'Hippone était un témoin de cette adoption : « on résolut de chanter des hymnes et des psaumes, selon l'usage de l'Église d'Orient, qui, retenu parmi nous[3]... ». L'évêque de Milan ajouta toutefois quelques modifications. Désormais, chaque diocèse pouvait développer et enrichir les répertoire et manière de chant liturgique. Le phénomène devint dynamique.
Les études archéologiques établirent la preuve de l'emplacement de la schola dans les basiliques de Milan, à partir du IVe siècle. Parfois, il s'agissait des deux, un pour la schola des virgines, autre pour celle des clercs. Cela suggère l'influence de la tradition byzantine, le double chœur pour l'alternance[eg34 2].
Auparavant, les chants se constituèrent uniquement des textes bibliques. Dorénavant, les chants selon des textes non bibliques étaient possibles. Il s'agissait de l'hymne.
La modification la plus importante de saint Ambroise était celle du style de chant liturgique, de sorte que les fidèles puissent chanter la musique sacrée (voir ci-dessous, Chant ambrosien).
Le chant grégorien, plus théologiquement composé, ne suivit pas nécessairement ces disciplines. Contrairement, c'était le concile Vatican II qui confirma des optiques de saint Ambroise :
Constitution sur la sainte liturgie (1963) et Présentation générale de la Liturgie des Heures (1971), extrait
« Pour promouvoir la participation active, on favorisera les acclamations du peuple, les réponses, le chant des psaumes, les antiennes, les cantiques et aussi les actions ou gestes et les attitudes corporelles. »
— Constitution sur la sainte liturgie (1963) [lire en ligne], article n° 30 Participation active des fidèles
« Les hymnes, qui ont leur place dans l'office vertu d'une tradition fort ancienne, gardent encore maintenant leur place. En vérité, non seulement par leur nature lyrique elles sont destinées expressément à la louange de Dieu, mais elles constituent un élément populaire, et même elles manifestent presque toujours d'emblée, mieux que les autres parties de l'office, le caractère propre des Heures ou de chaque fête, elles entraînent et attirent les âmes à célébrer pieusement. Leur beauté littéraire accroît souvent cette efficacité. En outre, les hymnes sont, dans l'office, comme le plus important élément poétique de création ecclésiastique[4]. »
— Présentation générale de la Liturgie des Heures (1971), article n° 173
Chants régionaux
Désormais, chaque région conservait sa propre tradition du rite et du chant liturgique, jusqu'à ce que la dynastie carolingienne arrive. Même en Italie, il existait trois principales traditions régionales, et le chant papal n'était que celui de Rome.
Si sa notation n'apparut qu'au XIIIe siècle, la pratique du chant ambrosien se continue depuis le IVe siècle jusqu'ici. En fait, il s'agit du seul chant monodique qui ait pu résister au chant grégorien, en raison de son ancienneté et grâce à son patron, saint Ambroise de Milan. Ainsi, lors de la première réforme cistercienne, l'abbé Étienne Harding envoya, vers 1108, des moines non seulement à Metz mais aussi à Milan. Son objectif était de remanier leur hymnaire, selon les hymnes ambrosiennes authentiques, afin que le livre soit correctement adapté à la règle de saint Benoît ainsi qu'à sa liturgie des Heures[eg38 1].
Avec plusieurs documents sûrs, l'ancienneté du chant ambrosien est incontestable. En outre, il est possible que son exécution ait contribué la création de la Schola cantorum auprès du Vatican. En effet, en demeurant à Milan, le futur pape Célestin Ier s'aperçut que l'évêque Ambroise fit chanter l'hymne Veni redemptor gentium à ses fidèles[ds 2].
Lorsque saint Ambroise adopta la psalmodie en manière de la liturgie byzantine contemporaine, non seulement la traduction des textes mais également une modification considérable du style furent effectuées. Il inséra un court verset pour répondre au chant du soliste. Celui-ci était composé, autant que possible, sur une mélodie déjà connue. Ce module musical, appelé aujourd'hui répons, était facilement mémorisable et, par conséquent, le peuple fidèle pouvait participer à l'exécution de la psalmodie[eg34 3].
« L'œuvre de saint Ambroise a donc consisté essentiellement en la transformation de la psalmodie sans refrain (in directum) en psalmodie avec refrain (responsoriale), qu'il n'a pas inventée, mais seulement acclimatée à Milan. On comprend que cette transformation ait pu être instantanée, l'air étant connu et le texte vite appris[eg34 2]. »
— Dom Jean Claire, Saint Ambroise et la psalmodie : Traces importantes de transformation de la psalmodie sans refrain en psalmodie avec refrain dans le Carême milanais[eg34 4]
« Post hæc sequantur laudes ; deinde lectio una Apostoli memoriter recitanda, responsorium, ambrosianum, versus, canticum de Evangelio, litania, et completum est[5].
(Viendront ensuite les Laudes, puis la leçon de l'Apôtre récitée par cœur, le répons, l'ambrosien, le verset, le cantique de l'Évangile, la litanie, et on terminera[6].) »
— Règle de saint Benoît, chapitre XIII Comment célébrer l'office du matin aux jours ordinaires (vers 540)
Chant vieux-romain (Vatican, Rome et ses alentours)
Aujourd'hui, on considère ce répertoire comme étant le chant officiel du pape et de la schola cantorum du IVe siècle jusqu'au début du XIIIe siècle. Il est définitivement remplacé par le chant grégorien sous le pontificat d'Innocent III[sg04 1].
La dénomination de ce chant est issue du duché de Bénévent duquel la puissance contribua la croissance du chant, notamment au VIIIe siècle[tk 2].
Si la structure de la messe bénéventaine ressemble à celle du rite romain, les caractéristiques du rite bénéventain sont considérablement proches du chant ambrosien. On peut imaginer que la racine des deux chants était commune. Ainsi, le chant de Bénévetin contiennent de nombreux textes non bibliques. Le chant d'entrée de celui-ci, sans psalmodie, s'appelait l'ingressa, tout comme le chant de Milan. En comparaison du chant grégorien, le chant bénéventain était moins psalmodique[tk 3]. De plus, il manquait parfois de diversité, sans adapter à la richesse du calendrier liturgique. Par exemple, il ne connaissait qu'une seule mélodie pour tous les Alléluia[7].
Certes, aux XIe et XIIe siècles encore, plusieurs livres de chant furent copiés avec la notation en ligne[8]. Toutefois, l'usage du chant grégorien fut déjà irrévocablement établi au XIe siècle[tk 1]. En fait, les religieux de la région subissaient des difficultés politiques dans ce siècle. Surtout le nouveau pape Étienne IX, originaire de la Lorraine, interdit le dit chant ambrosien en 1058, en faveur du chant grégorien[tk 6]. Au XIIIe siècle, l'exécution des copies devint moins fréquente, drastiquement[tk 7]. Enfin, le chant disparut définitivement au siècle suivant[jh 1].
En 2014, l'abbaye de Solesmes publia le XXIIIe tome de la Paléographie musicale consacré à son manuscrit no 542, notamment avec 200 planches en couleurs[9].
Faute de notation, il est difficile à reconnaître ceux qui concernent, notamment sa mélodie. La pratique du chant disparut en effet avant que les neumes n'apparaissent[10].
Il est probable que la tradition du chant irlandais fut importée dans les pays du continent européen par saint Colomban de Luxeuil († 615) avec sa règle de saint Colomban. Un manuscrit du Antiphonaire de Bangor dont la rédaction peut être attribuée à ce saint est conservé auprès de la Bibliothèque Ambrosienne à Milan. Il s'agit du plus ancien témoin du chant irlandais. Le rite irlandais fut rapidement remplacé, à mesure que la règle de saint Benoît, plus adaptée à la vie monastique, se recommandait, surtout à la suite du soutien officiel du pape saint Grégoire Ier († 604)[11].
Pour Charlemagne, l'héritier de Pépin, il fallait non seulement l'unité politique du territoire mais également celle de la chrétienté latine ainsi que de la culture du royaume. Dans cette optique, il lança une immense centralisation de la liturgie selon le rite romain en 785, soutenue par le pape Adrien Ier[jf 3]. En 789, avec son Admonitio generalis, il ordonna que le chant romain soit dorénavant exécuté dans toutes les églises « pour l'unanimité de l'Église[jf 4]. » En raison des résistances, il fallait que Charlemagne fasse contrôler et inspecter la liturgie, y compris le chant, pratiquée dans les églises paroissiales[jf 5].
Qualité du chant grégorien et disparition de la plupart des chants
Il est difficile à expliquer ce phénomène seulement avec la politique de Charlemagne.
« Si vous étudiez un morceau de chant Vieux-Romain, vous ne voyez pas la séparation entre les mots : il y a toujours un petit nuage mélodique à la fin des mots et au début. L'enchaînement des mots est flou. En chant grégorien, ce n'est jamais ainsi. À la fin des mots, vous avez souvent une note seule : ce procédé de magnifier la finale, de systématiser aussi l'accent est repris à cette époque dans l'Ars bene dicendi. Les qualités déclamatoires du chant grégorien viennent sans doute de cette insistance de l'époque sur la latinité[sg05 3]. »
Au XIIe siècle, le chant grégorien était effectivement exécuté à Rome, à l'exception du Vatican. Donc, dans la ville éternelle, les deux chants coexistaient. Le chanoine Bernarhd, évidemment originaire d'un pays germanique, était un témoin de la basilique Saint-Jean-de-Latran :
« Quand l'Apostolique vient célébrer la messe chez nous, les chanoines sont priés de se mettre au chevet de l'église et de se tenir calmement. Ce jour-là, le prieur ira en ville pour recruter quatre chantres vigoureux parce que nous ne savons pas répondre au chant du pape[sg05 4]. »
Il est regrettable que ce document manque de caractéristiques du chant papal. En effet, s'il est fortement probable qu'étaient en usage auprès de la schola cantorum les cinq livres redécouverts du chant vieux-romain, aucune description ne s'y trouve, pour justifier cela. En réalité, en adoptant intégralement le chant grégorien au début du XIIIe siècle, le pape Innocent III ordonna la destruction de vieux livres[sg04 1].
Apparition de la notation ambrosienne
Au contraire, et assez curieusement, un nombre considérable de chants ambrosiens furent, pour la première fois à ce XIIIe siècle, conservés avec la notation en lignes[jh 3]. Auparavant, ce chant ne possédait aucun manuscrit noté. On ignore encore la raison précise. Néanmoins au XIIIe siècle, les hymnes ambrosiennes furent autorisées par le Saint-Siège, dans le rite romain[ds 2],[jf 6].
Dom Mocquereau était celui qui découvrit les trois premiers livres du chant vieux-romain à Rome, en 1890[sg05 1]. À cette époque-là, personne n'était capable d'expliquer pourquoi il y existait pareillement les deux types de livres de chant selon le rite romain, quasiment identiques à l'exception de la mélodie[sg05 1].
↑Voir une lettre du pape Paul Ier en latin (publiée en 1892) et en traduction anglaise (2001), par Kenneth Levy, A New Look at Old Roman Chant - II, p. 180, note n° 20, 2001 (la)(en)[lire en ligne] (consulté le 8 juillet 2024)
↑Au regard du texte latin, l'adoption du rite romain fut effectivement parachevée vers 800. D'une part, la Gaule connut déjà au VIIe siècle le psautier en latin selon la Vulgata dans ses monastères (Jean Favier, p. 416). D'autre part, d'anciens barbares étaient devenus le peuple le plus cultivé, à l'époque de Charlemagne (Daniel Saulnier, Session de chant grégorien III, p. 8). Au contraire, il est normalement difficile à accepter une nouvelle musique d'autre tradition.
Études grégoriennes, tome XXXIV, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2006-2007 (ISBN978-2-85274-314-4) 175 p.
↑p. 13 (Jean Claire, Saint Ambroise et le changement de style de la psalmodie : Traces importantes de transformation de la psalmodie sans refrain en psalmodie avec refrain dans le Carême milanais)
↑p. 36 - 37 Conclusions (extrait)
I. L'in directum dans l'ambrosien et le grégorien (romain + gallican)
La première de ces conclusions concerne le style in directum lui-même. L'abondance de ce qui en relève dans le Carême milanais a de quoi étonner. Chaque fois que nous avons pu remonter aux trois semaines primitives, nous avons rencontré une forme in directum. Et le parallélisme entre liturgie et musique a joué dès ce stade, car la forme de psalmodie la plus archaïque va de pair avec a forme de composition musicale la plus élémentaire : tous les genres liturgiques in directum identifiés à Milan sont en effet des timbres, à savoir des mélodies susceptibles de s'adapter d'un bout à l'autre à des textes différents, avec un minimum de centonisation, c'est-à-dire de formules plus originales, lesquelles apparaissent surtout aux intonations. Le répertoire ambrosien n'affiche donc pas moins de 12 formes différentes de psalmodie in directum, dont 11 sont des chants entre les lectures et la dernière un chant de procession que nous avons rapproché du Sicut cervus grégorien. En contraste avec cette luxuriance de formes milanaises, le chant grégorien ne connaît, en comptant largement, que trois formes in directum pour les chants de la messe :
— les cantica de la vigile pascale en sol, y compris Sicut cervus, et les traits dominicaux qui leur sont plus ou moins apparentés ; — le canticum d'Habacuc, du Vendredi saint, et les traits du 2e mode qui n'en sont pas loin ; — enfin, selon une hypothèse plausible, parce qu'elle rendrait compte à la fois du texte (canticum de Moïse, Ex 15), de la forme de composition (assez nette séparation entre le style peu orné et le style mélismatique) et de la modalité (RÉ archaïque ou au moins archaïsant) : l'actuel caput du graduel des martyrs Gloriosus qui pourrait être un vestige du Cantemus de la vigil pascale gallicane passé à la liturgie des martyrs, de même que le trait Qui seminant (ps 124) pourrait être un reliquat des traits de Carême, pris traditionnellement dans les psaumes graduels, passé à la même liturgie des martyrs, les premiers saints à avoir été fêtés. La première de ces trois formes représente l'héritage romain du chant grégorien, les deux dernières l'héritage gallican. etc.
Études grégoriennes, tome XXXVIII, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes, 2011 (ISBN978-2-85274-361-8) 320 p.
↑p. 137 (Alicia Scarcez, Les sources du responsorial cistercien)
Daniel Saulnier, Session de chant grégorien II, La mélodie (2004) [lire en ligne]
↑p. 60 : « [Il s'agit de la] Notation sur portée guidonnienne (lignes de Fa rouge, de Do jaune), avec guidon. Malgré son antiquité vénérable, la liturgie ambrosienne ne nous offre qu'assez tard des manuscrits notés. Elle ne possède pas son système neumatique propre, mais elle donne à son écriture musicale une allure assez caractéristique. Presque toutes les notes affectent la forme d'un losange, ou tendent à s'allonger en oblique vers le bas : d'où son nom d'écriture rhomboïde (le rombo milanais) par opposition à la notation carrée. Un trait à peine visible relie les notes entre elles pour former les groupes neumatiques. L'immense archidiocèse de Milan nous a laissé quantité de manuscrits ou de fragments, reconnaissables aussi bien à l'écriture musicale des livres qu'à l mélodie du répertoire ambrosien. En effet, les notateurs ambrosiens ont voulu conserver à travers les siècles une écriture qu'ils considèrent comme un bien propre. »
Michel Endez, La messe de l'ancien rite des Gaules : Origine et restauration, L'Harmattan, Paris, 2008 (ISBN978-2-296-06239-9) 235 p. [lire en ligne] (extrait)
Thomas Forrest Kelly, The Beneventan chant, Cambridge University Press, Cambridge, 1989 (ISBN0-521-34310-0) 355 p. [lire en ligne] (extrait, en anglais) (cf., Thomas Forrest Kelly, La cathédrale de Bénévent, Ludion, 1999, 238 p.)
Joseph d'Ortigue, Dictionnaire liturgique, historique et théorique de plain-chant et de musique de l'Église au Moyen Âge et dans les temps modernes, L. Potier, Paris 1854 : « Ambrosien », « Gallican », « Mozarabe »
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