Amaury Dréo

Amaury Dréo
Illustration.
Fonctions
Député français

(11 ans, 2 mois et 9 jours)
Réélection 20 février 1876
14 octobre 1877
21 août 1881
Circonscription Var
Législature Ire, IIe et IIIe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Successeur Marius Poulet
Biographie
Nom de naissance Amaury, Pierre Dréo
Date de naissance
Lieu de naissance Rennes (Ille-et-Vilaine)
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décès Trouville (Calvados)
Nationalité Drapeau de la France France française
Parti politique Union républicaine
Diplômé de Université de Rennes
Profession Avocat

Amaury Dréo est un homme politique français né le à Rennes (Ille-et-Vilaine) et décédé le à Trouville-sur-Mer (Calvados).

Biographie

Amaury-Prosper-Marie Dréo fait ses études de droit à Rennes, puis s'inscrit en tant qu'avocat au barreau de Paris en 1850. Il demeure au no 21 de la rue Jacob (6e arrondissement)[1], épouse la fille du député Garnier-Pagès, Éléonore-Anna Pagès (1835-) où naquit Anna Dréo[2] et milite activement aux côtés des républicains[3].

En 1863, se réunissant chez son beau-père peu avant les élections de Paris, il est arrêté avec d'autres républicains pour le délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes, implicitement d'avoir collaboré au manuel électoral qui venait d'être publié et condamné à 500 Francs d’amende lors du « procès des treize » en 1864[4].

Il est secrétaire du Gouvernement de la Défense nationale, après le [5]. Il est député du Var de 1871 à 1882, élu lors de l'élection complémentaire du [3], inscrit au groupe de l'Union républicaine[5]. Il fut l'un des 363 députés refusant la confiance au gouvernement de Broglie, le [3].

Le , en tant que député de l’arrondissement de Brignoles, il inaugure le premier monument dédié aux victimes du coup d’État du à Aups (Var)[6]. Lors de son discours inaugural, il rappelle qu’il a été le premier à proposer, le , devant l’Assemblée une indemnisation des victimes du coup d’État[6],[7].

Il décède à Trouville-sur-Mer d'une suite de péritonite[8]. Il est remplacé par Marius Poulet[3].

Notes et références

  1. Jean-François Vincent, « Base biographique : Antoine Clément Salvy, correspondant Amaury Dréo », sur Bibliothèque interuniversitaire de santé (consulté le ).
  2. Guy Antonetti, Fabien Cardoni et Matthieu de Oliveira (Enfants naturels), Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (III) : Louis-Antoine Garnier-Pagès, Vincennes, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Dictionnaire biographique 1848-1870 », , 563 p., 22 cm (ISBN 9782821828278 et 978-2-11-094808-3, OCLC 494750235, BNF 41291964, DOI 10.4000/books.igpde.1230, SUDOC 12619565X, présentation en ligne, lire en ligne), p. 63-85.
  3. a b c et d « Amaury Dréo », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], lire en ligne sur Gallica (consulté le ).
  4. Tribunal de première instance (Avocats : Mes. Jules Favre, Marie, Grévy, Ernest Picard, Henri Didier, Berryer, Dufaure, Senard, Desmarest, Emmanuel Arago et Hébert), Le procès des treize en appel…, première instance… : MM. Garnier-Pagès, Carnot, Dréo, Hérold, Clamageran, Floquet, Ferry, Durier, Corbon, Jozon, Hérisson, Melsheim et Bory, les prévenus, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et cie : E. Dentu, , 366 p., 23 cm (OCLC 496367269, SUDOC 104095814, lire en ligne).
  5. a et b « Mandats d'Amaury, Pierre Dréo », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  6. a et b « La première proposition d’indemnisation (1872) », sur Association 1851, (consulté le ).
  7. « L’inauguration du monument d’Aups », sur Association 1851, (consulté le ).
  8. Charles Yriarte (dir.), « M. Dréo », Le Monde illustré, Paris, [s.n.],‎ , p. 224 / 224 (ISSN 0996-2336, BNF 32818319, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes