Amaury-Prosper-Marie Dréo fait ses études de droit à Rennes, puis s'inscrit en tant qu'avocat au barreau de Paris en 1850. Il demeure au no 21 de la rue Jacob (6e arrondissement)[1], épouse la fille du député Garnier-Pagès, Éléonore-Anna Pagès (1835-) où naquit Anna Dréo[2] et milite activement aux côtés des républicains[3].
En 1863, se réunissant chez son beau-père peu avant les élections de Paris, il est arrêté avec d'autres républicains pour le délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes, implicitement d'avoir collaboré au manuel électoral qui venait d'être publié et condamné à 500 Francs d’amende lors du « procès des treize » en 1864[4].
Le , en tant que député de l’arrondissement de Brignoles, il inaugure le premier monument dédié aux victimes du coup d’État du à Aups (Var)[6]. Lors de son discours inaugural, il rappelle qu’il a été le premier à proposer, le , devant l’Assemblée une indemnisation des victimes du coup d’État[6],[7].