Selon Tropicos[2], l’espèce Amaranthus hybridus L. possède 33 synonymes dont:
Amaranthus chlorostachys Willd.
Amaranthus cruentus L.
Amaranthus hecticus Willd
Amaranthus paniculatus L.
Amaranthus quitensis Kunth
Amaranthus strictus Willd.
Description
L’amarante hybride est une plante annuelle de 20 à 120 cm de haut, de forme et de coloration très variable.
Les feuilles alternes sont rhomboïdes-ovales, brusquement atténuées en pétiole.
Les fleurs verdâtres unisexuées sont rassemblées en panicules terminales compactes et en épis axillaires grêles (4 à 5 fois plus petits). Les fleurs femelles sont accompagnées de deux bractéoles plus longues que les tépales. Ces derniers, au nombre de 5, sont membraneux, oblongs-lancéolés à obovales-elliptiques et brusquement terminés par une pointe. Les fleurs mâles portent 5 étamines. La floraison s'étale de juillet à octobre.
Cette amarante est une plante monoïque, pollinisée par le vent mais en raison de la proximité des fleurs mâles et femelles, l’autopollinisation serait très fréquente[3].
Les fruits ovoïdes ne comportent qu’une graine de 1,5 mm.
Aire de répartition
On l’observe çà et là en France. Cette adventice a une distribution mondiale puisqu'on peut la trouver en Amérique (du nord au sud), en Asie Orientale, en Australie, en Afrique et en Europe méridionale[3].
Elle affectionne les groupements rudéraux, les friches, les cultures.
Dénominations
Ses noms communs sont le passe-velours et la queue-de-renard.[réf. nécessaire]
Utilisations
L’amarante hybride est cultivée comme légume en Afrique[4].
De nombreux groupes de populations autochtones d'Amérique du Sud ont développé une utilisation alimentaire et médicinale de la plante, sous le nom d'ataco. La graine est consommée sous forme de farine. Elle peut aussi être cuite entière mais devient alors très gélatineuse[5].
C’est aussi une adventice capable, en raison de sa grande variabilité, de développer des résistances aux herbicides, aidée parfois par la culture d'OGM Roundup Ready de soja coexistant[6].
↑ a et b(en) F. Trucco et al., « Amaranthus hybridus can be pollinated frequently by A. tuberculatus under field conditions », Heredity, vol. 94, , p. 64-70.
↑A. Mfoukou-Ntsakala et al., « Agriculture urbaine et subsistance des ménages dans une zone de post-conflit en Afrique centrale », Biotechnologie, Agronomie, Société et Environnement, vol. 10, no 3, (lire en ligne)
Lambinon J. et al., Nouvelle flore de la Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes), Meise, Jardin botanique national de Belgique, 6e éd., 2012, 1195 p. (ISBN978-90-72619-88-4)