L'aluminate de lanthane cristallin a une permittivité relative relativement élevée d'environ 25. La surface de ses monocristaux polis présente des macles visibles à l'œil nu.
Des monocristaux d'aluminate de lanthane sont disponibles dans le commerce comme substrats pour croissance épitaxiale de pérovskites, notamment pour cuprates supraconducteurs.
Les couches minces d'aluminate de lanthane ont été étudiées comme matériaux candidats pour réaliser des diélectriques high-κ au début des années 2000 ; ces recherches ont été abandonnées en raison du manque de stabilité du LAO au contact du silicium à 1 000 °C, température d'utilisation courante pour ces applications[9].
↑(en) Julie A. Bert, Beena Kalisky, Christopher Bell, Minu Kim, Yasuyuki Hikita, Harold Y. Hwang et Kathryn A. Moler, « Direct imaging of the coexistence of ferromagnetism and superconductivity at the LaAlO3/SrTiO3 interface », Nature Physics, vol. 7, no 10, , p. 767-771 (DOI10.1038/nphys2079, Bibcode2011NatPh...7..767B, arXiv1108.3150, lire en ligne)
↑(en) Antonello Tebano, Emiliana Fabbri, Daniele Pergolesi, Giuseppe Balestrino et Enrico Traversa, « Room-Temperature Giant Persistent Photoconductivity in SrTiO3/LaAlO3 Heterostructures », ACS Nano, vol. 6, no 2, , p. 1278-1283 (PMID22260261, DOI10.1021/nn203991q, lire en ligne)
↑(en) P. Sivasubramani, M. J. Kim, B. E. Gnade et R. M. Wallacea, « Outdiffusion of La and Al from amorphous LaAlO3 in direct contact with Si (001) », Applied Physics Letters, vol. 86, no 20, , article no 201901 (DOI10.1063/1.1928316, Bibcode2005ApPhL..86t1901S, lire en ligne)