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Sa dénomination lui vient du palais de la Bourse situé place du Commerce, le seul bâtiment qui borde l'artère dans sa moitié orientale, l'autre moitié étant bordée par la place de la Bourse. Dans les années 1920-1930, les travaux de comblement du « bras de la Bourse » qui le bordait font du quai une « allée » dédiée à la circulation automobile.
À l'extrémité est du quai, à l'angle sud-est du palais de la Bourse, débouchait le « pont de la Bourse » (remplaçant le « pont Feydeau » mis en service en 1737) qui permettait le franchissement du « bras de la Bourse » pour aboutir au nord de la place de la Petite-Hollande, à l'extrémité occidentale de l'île Feydeau.
En 1899, Maurice Schwob lance, dans le Phare de la Loire, une campagne de promotion d'un projet du directeur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, M. Heurteaux, qui prévoit de surélever la ligne qui traverse la ville au moyen d'un viaduc ferroviaire entre la gare d'Orléans et le quai d'Aiguillon, à la manière des tronçons aériens du métro de Paris. Cette proposition, à laquelle le maire, Paul-Émile Sarradin, est favorable, est débattue lors du conseil municipal. Mais le projet ne voit pas le jour, bien qu'il soit de nouveau proposé deux fois, sans plus de succès, en 1904, avec des modifications apportées par l'ingénieur en chef de la Compagnie d'Orléans, M. Liébaux, puis en 1926, après un réajustement effectué par l'ingénieur des Ponts et chaussées responsable des travaux du port, M. Marcheix[1].
Il a porté les noms de « quai du Commerce », « quai de la Bourse », « quai Henri-Chevreau » et « quai Uhrich ». Cette dernière appellation fait référence au général Jean-Jacques Uhrich, et est donnée du vivant de celui-ci par décision du conseil municipal, le , après sa capitulation à Strasbourg le [2],[3].
En 1941, la circulation ferroviaire est basculée au sud de l'île Feydeau, sur les terrains gagnés par le comblement du « bras de l'Hôpital », puis, après la Seconde Guerre mondiale, via un tunnel aménagé au même endroit dans l'ancien lit du fleuve.
↑Marcel Rumin, « La transformation de Nantes », Les Annales de Nantes et du pays nantais, Nantes, Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 274 - « Nantes en 1900 », , p. 9-16 (ISSN0991-7179).