À 20 ans, il entre à la direction du syndicat des chemins de fer GDE. Élu député au Landtag de Prusse en , il est arrêté cinq ans plus tard par le régime nazi. Il travaille ensuite comme agent d'assurance, emploi qu'il conservera plus de trente ans.
Il accède à cette fonction en mais remet sa démission au bout d'un an et demi, afin de marquer son désaccord avec la politique budgétaire. Il est réélu une dernière fois député fédéral en et quitte la vie politique à la fin de son mandat.
Biographie
Une jeunesse engagée
En , alors qu'il a seulement 20 ans, il intègre la direction fédérale de GDE, le syndicat des chemins de fer publics allemands. En parallèle il devient secrétaire général de la section du syndicat à Halle.
Il est élu en député au Landtag de l'État libre de Prusse, dont il est le benjamin à seulement 25 ans. Il est réélu en et . Cette même année, alors que le parlement du Land est dissous, il est placé en détention de sûreté par le régime nazi alors que se prépare une grève générale.
Agent d'assurance
Après sa libération, il entreprend une carrière d'agent d'assurance. Il travaille en premier lieu chez Phoenix, entreprise qui se trouve interdite par les autorités en . Il est alors engagé par les Assureurs de Karlsruhe. Il y exerce jusqu'en , ayant siégé au conseil d'administration et dirigé une succursale à Gotha pendant cette période. Il prend en la direction de l'entreprise.
Réélu pour un nouveau mandat le , il est choisi en pour exercer la présidence du conseil d'administration de Süddeutscher Rundfunk, la radio publique des Länder du sud de l'Allemagne fédérale.
Il se présente le aux élections de l'Assemblée constituante du nouveau Land de Bade-Wurtemberg et se trouve élu. Il prend alors la présidence du groupe social-démocrate. Il est réélu député au parlement du Land en et . En il est élu membre du comité directeur fédéral du SPD.
Au cours des élections fédérales du , il est élu à 58 ans député fédéral de Bade-Wurtemberg au Bundestag sur la liste régionale. En conséquence, il remet sa démission du Landtag le . En , il devient président régional du parti. Le , il succède à Heinrich Deist, décédé un mois plus tôt, à l'un des postes de vice-président du groupe SPD.
À peine un an et demi plus tard, le , il remet sa démission à Brandt. Il indique agir de la sorte car il estime que les finances publiques fédérales sont mises à mal par les demandes croissantes de dépenses émanant des différents ministères. Il est remplacé le lendemain par Karl Schiller, qui devient en conséquence ministre fédéral de l'Économie et des Finances.
Il continue de siéger au Bundestag et se fait même réélire dans sa circonscription avec 49,6 % des voix au cours des élections fédérales anticipées du . Après le scrutin, le président du groupe parlementaire Herbert Wehner lui confie un poste de vice-président. En outre, il préside le groupe de travail sur les finances publiques.
Il ne se représente pas au comité directeur fédéral du SPD au 16e congrès fédéral, convoqué à Hanovre en . Il est cependant désigné président de la commission de contrôle interne. Il quitte volontairement le Bundestag en , invoquant son âge, et ses fonctions au sein du parti en . Au début des années 1980, il est conseiller du gouvernement égyptien au nom du gouvernement fédéral allemand.