Depuis quelques années, il est un acteur convaincu de la démocratie participative : il la perçoit comme un moyen de survie pour « le savoir vivre ensemble réunionnais ». À ce titre, il se rapproche de son ancien directeur de cabinet devenu maire du Tampon, Didier Robert. Lui aussi prône l'action participative.
Le , la commission nationale d'investiture de l'UMP lui accorde l'investiture pour les élections municipales partielles de Saint-Paul[3].
Peu après, il se porte candidat à l'élection législative partielle organisée dans la deuxième circonscription de La Réunion[5]. Il est largement battu au premier tour, recueillant 5,41 % des suffrages exprimés[6]. Contrairement aux autres responsables de la droite à La Réunion, qui soutiennent Audrey Fontaine (divers droite), il appelle au vote blanc ou nul en vue du second tour, portant un regard très critique sur le scrutin et les deux candidates en lice[7].
Ouvrages
Alain Bénard a écrit avec son frère Jean-Marc un ouvrage intitulé Des noirs marrons aux conquistadores de la diaspora et publié à compte d'auteur en 1989.
Il est le premier politique réunionnais à avoir utilisé l'Internet comme support démocratique, notamment en entretenant un blog.
Condamnation pour achat de voix
À la suite d'un dépôt de plainte par Huguette Bello, constituée en partie civile, après son accession à la mairie de Saint-Paul, une enquête est ouverte pour achat de voix dans le cadre de la campagne des élections municipales de 2008. Des factures d'eau ayant été réglées par la mairie en échange de voix, pour un total de plus de 570 000 euros[8], Alain Bénard et son frère sont condamnés en première instance à 3 000 euros d'amende pour atteinte à la sincérité du scrutin.
Le parquet de Saint-Denis décide de faire appel, et la sanction est alourdie en deuxième instance : Alain Bénard écopera finalement d'un an de prison avec sursis et de trois ans d'inéligibilité. Sa demande de pourvoi en cassation est rejetée[9].