Aux Jeux de la Carifta, elle remporta au total 17 médailles dans les catégories cadettes et juniors. 8 médailles d'or, 7 médailles d'argent et 2 médailles de bronze.
Le 9 janvier 2016, Akela Jones ouvre sa saison hivernale en égalant son record national en salle du saut en hauteur (1,87 m) puis avec 6,50 m en longueur la semaine suivante. Le 22 janvier, la Barbadienne se consacre à son premier pentathlon de l'année : elle réalise 8 s 25 sur 60 mètres haies, 1,85 m en hauteur, 12,99 m (record) au lancer du poids, 6,64 m (record national égalé) en longueur et 2 min 25 s 63 (record) au 800 mètres. Avec ces performances, elle réalise 4 643 points, nouveau record personnel et national explosé de 200 points. C'est la meilleure performance mondiale de l'année (qui était à 4 242) et place Akela Jones comme une des prétendantes aux Championnats du monde en salle de Portland en mars.
Le suivant, à Birmingham (Alabama), malgré un 60m haies raté (10 s 98), Akela Jones égale la meilleure performance mondiale de l'année du saut en hauteur de l'Espagnole Ruth Beitia en franchissant une barre à 1,98 m. C'est la seconde meilleure performance de tous les temps en hauteur lors d'épreuves combinées (Meilleure 1,99 m par Tia Hellebaut en 2008) et est un nouveau record national[2]. Elle réalise ensuite 13,58 m au poids (record) et 6,80 m au saut en longueur, nouveau record personnel et national. Malgré avoir perdu 450 points sur le 60 m haies, Jones se classait deuxième de la compétition avant le 800 m, épreuve qu'elle a abandonné. Si elle avait égalé son record personnel des haies et du 800 m, la Barbadienne aurait battu le record du monde du pentathlon de Nataliya Dobrynska (5 083 points contre 5 013 pour Dobrynska)[3].
Fin mars, Jones ouvre sa saison estivale avec 1,90 m au saut en hauteur. Le , elle effectue son premier heptathlon de l'année à Azusa (Californie) où elle réalise 13 s 36 sur 100 m haies, 1,95 m au saut en hauteur (record national), 13,64 m au poids et 23 s 28 au 200 m (record personnel). Lors de la seconde journée, l'athlète réalise deux contre-performances : au saut en longueur (6,12 m) et au 800 m (2 min 28 s 70). Malgré cela, elle bat son record personnel au javelot (38,97 m). Elle réalise 6 307 points et égale la meilleure performance mondiale de l'année de la Cubaine Yorgelis Rodríguez[4].
Akela Jones décide de s'aligner sur l'heptathlon et le saut en hauteur aux Jeux olympiques de Rio, le programme des épreuves lui permettant de combiner les deux disciplines[5]. Elle termine 20e de l'heptathlon et est éliminée des qualifications en hauteur.
Gravement blessée les années suivantes, elle délaisse les épreuves combinées pour le saut en hauteur : elle saute une fois en 2018 avec une performance anecdotique de 6,05 m, quatre fois en 2019 (6,35 m) puis revient régulièrement en 2021, à son meilleur niveau, en battant son record personnel en plein air avec 6,80 m. Néanmoins, elle échoue dans la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, minimas fixés à 6,82 m.