Il fait ses études élémentaires et secondaires à Saint-Jean-d'Acre et à Jérusalem. Alors qu'il était étudiant à l'université américaine de Beyrouth, il fut expulsé par les autorités françaises, à l’âge de 19 ans, du Liban pour « activité subversives ». Il travaille comme rédacteur pour des journaux libanais et palestiniens. Après avoir étudié le droit à Jérusalem, il travaille chez des avocats en Palestine jusqu'en 1945[1] puis devient l'un des membres de la délégation syrienne à l'ONU de 1949 à 1951.
Il devient secrétaire général auxiliaire pour la Ligue arabe de 1950-1956. En 1955, il est vice-président de la délégation syrienne à la conférence de Bandoeng[1]. En 1957, il demande la nationalité saoudienne et devient ambassadeur saoudien à l'ONU de 1957 à 1962[2]. Il est remercié par les Saoudiens cinq ans après en prenant position en faveur de l'Égypte contre l'Arabie saoudite sur la question du Yémen. Il est alors nommé par Nasser représentant de la Palestine à la Ligue arabe puis Nasser l'impose en tant que premier président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de 1964-1967.
En 1967, le Fatah de Yasser Arafat rejoint l'OLP. Yahya Hammouda puis Arafat deux ans plus tard lui succèderont au poste de président. Il reprend alors ses activités d'avocat et assure en 1971 la défense des quatre personnes accusées d'avoir assassiné le Premier ministre jordanien Wasfi Tall.
Ahmed Choukairy meurt à Amman le à l'âge de 72 ans.
Notes et références
↑ a et bXavier Baron : Les Palestiniens, Genèse d'une nation. p 71.
↑Xavier Baron : Les Palestiniens, Genèse d'une nation, p.67
↑Christophe Bourseiller, Les maoïstes, la folle histoire des gardes rouges français, Paris, Points, , 512 p. (ISBN978-2757805077), p. 311-315