Entre 1924 et 1926, des élections législatives intermédiaires se déroulèrent[3]. C'est au cours d'une de ces soirées électorales, que périt le jeune Maurice Ridard. En effet, dans la soirée du dimanche 28 mars au lundi 29 mars 1926, Maurice Ridard se joint à une manifestation des Jeunesses patriotes juste après avoir pris connaissance des résultats de l'élection législative du deuxième secteur. Une violente échauffourée se produit au niveau du faubourg Saint-Honoré entre les ligueurs et les forces de l'ordre. C'est dans la rue Boissy-d'Anglas que Maurice Ridard est blessé au visage. Rapidement, il perd connaissance puis décède[4],[5]. L'enquête ne permet pas d'établir la responsabilité du coup mortel.
Les obsèques
Les obsèques de Maurice Ridard furent célébrées le 31 mars 1926 à la Madeleine devant une foule nombreuse. Les étudiants de l'Institut Catholique, les Jeunesses patriotes, l'Action française, les étudiants candidats de Saint-Cyr défilèrent dans le cortège funéraire[2].
Portrait de Maurice Ridard dans Le Matin du 30 mars 1926.
Obsèques de Maurice Ritard dans l'Écho de Paris du 1 avril 1926.
↑ a et bJean-François Sirinelli, Génération intellectuelle: Khâgneux et Normaliens dans l'entre-deux-guerres, Fayard, (ISBN978-2-213-65368-6, lire en ligne)
↑Jean-Étienne Dubois, « Enjeux et enseignements des élections intermédiaires au temps du Cartel (1924-1926). L'exemple de Léon Daudet, indésirable sénateur du Maine-et-Loire en juin 1925 », Histoire@Politique, , p. 105-118 (lire en ligne)
↑Jean Philippet, Le temps des ligues : Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN978-2-284-02383-8, lire en ligne)
Jean Philippet, Le temps des ligues. Pierre Taittinger et les jeunesses patriotes (1919-1944), Paris, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN978-2-284-02383-8, lire en ligne)