Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'à 80 mètres. Ils déplacent en surface 1 572 tonnes et en plongée 2 082 tonnes. Propulsés en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nœuds. En plongée, la propulsion électrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nœuds.
Appelés aussi « sous-marins de grandes croisières », leur rayon d'action en surface est de 10 000 milles nautiques à 10 nœuds et en plongée de 100 milles nautiques à 5 nœuds.
Mis en chantier le avec le numéro de coque Q147, l'Achille est lancé le et mis en service le .
La 2e DSM patrouille au large des ports de la côte nord de l'Espagne, où s'est réfugiée une partie de la flotte de commerce allemande, suspectée de servir de ravitailleurs aux U-Boote allemands[2], du début de la guerre jusqu'au . Pendant l'hiver 1939-1940, les Achille, Casabianca, Pasteur et Sfax escortent trois convois de cargos alliés depuis Halifax jusqu'en Grande-Bretagne[3]. La division est ensuite basée à partir du au port britannique de Harwich puis, à partir du , à Dundee, en Écosse, dans le but de surveiller la mer du Nord et l'avancée allemande en Norvège. Lors du départ pour Dundee, le , l'Achille aborde le Pasteur et endommage une barre de plongée et un arbre d'hélice[4]. Peu après, il manque de torpiller le Sfax appelé pour relever le Pasteur avant que le commandant n'identifie le 1 500 tonnes[5]. Le , l'Achille part en patrouille dans le Skagerrak. À son retour, il est attaqué par un bombardier britannique dans le chenal de Dundee. Les cinq bombes endommagent sérieusement le navire, notamment au niveau des ballasts, des arbres d'hélices et des hydrophones. Il est envoyé à Brest où il arrive le et entre en grand carénage le [6]. C'est là qu'il est sabordé le à 19 heures, ne pouvant appareiller devant l'avancée allemande[7].