Premier prix du Conservatoire en 1919, il se fait connaître au théâtre durant les années 1920. Il travaille durant quelques années à l’Odéon sous la direction de Paul Gavault puis de Firmin Gémier. Il participe, notamment, aux « Matinées poétiques » du théâtre.
S’il tourne en 1921 dans le film muet Le Pauvre Village, L'Homme qui assassina (dans lequel il joue le rôle du prince Cernuwitz aux côtés de Marie Bell) marque ses véritables débuts à l’écran. Il interprète le détective dans Anne-Marie(1936), le prince Tomski dans La Dame de pique(1937), le capitaine Karl Burgstaller dans Ultimatum (1938), l'inspecteur Renault dans Pétrus(1946), etc.[1] Il réalise Deux bons copains et Les Deux Monsieur de Madame au début des années 1930.
Durant la Deuxième Guerre, il choisit de se retirer dans sa propriété de Haute-Loire et de s’adonner à l’agriculture, tout en effectuant plusieurs séjours en Suisse où il joue à la Comédie de Genève[2].
Il poursuit, après la guerre, sa carrière théâtrale et cinématographique. On le voit dans des pièces comme Le Matériel humain (1948), Ce soir à Samarcande (1950), Ombre chère (1952), ou encore Namouna (1954).
Abel Jacquin est également l'auteur de nombreuses fables et poèmes édités par Pierre Seghers[3].