Abdul-Malik al-Houthi
Abdul-Malik Badreddine al-Houthi (en arabe : عبدالملك بدرالدين الحوثي, ʻAbd al-Malik Badr al-Dīn al-Ḥūthī), né le 22 mai 1979, également nommé Abou Jibril, est le dirigeant des Houthis lors de l'insurrection houthiste au Yémen et le chef de la révolution yéménite. BiographieAl-Houthi est né à Saada, au Yémen du nord, dans la tribu Houthi en 1982. Certaines sources affirment qu'il est né le 22 mai 1979[1]. Il suit la branche Zaidiyyah de l'Islam chiite. Son père, Badreddine, était un érudit religieux de la secte Zaidi de la minorité yéménite. Abdul-Malik était le plus jeune de ses huit frères[2]. Son frère aîné, Hussein, était politiquement actif et membre du parlement du Yémen, en plus d'être un critique éminent de l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh. Hussein a fondé le mouvement Houthi pour promouvoir la pensée Zaïdite, s'élever contre les oppresseurs au pouvoir au Yémen et fournir des services éducatifs et sociaux. Après la mort de Hussein, Abdul-Malik lui succède en prenant le contrôle du mouvement. Il a étudié le chiisme à Qom[3]. En décembre 2009, il a été annoncé tué par un raid de l'aviation royale saoudienne[4] et le , les autorités yéménites confirment sa mort[5], mais cela a été démenti par des vidéos le montrant en vie diffusées par son mouvement[6]. Ses trois frères sont Yahia Badreddine al-Houthi, Abdul-Karim al-Houthi et Hussein Badreddine al-Houthi, qui sont aussi des chefs de l'insurrection[7]. À partir de 2016, il porte le titre de « guide de la Révolution »[8]. Abdul-Malik al-Houthi s'est exprimé à la suite de l’assassinat du président Ali Abdallah Saleh, en rendant hommage aux dirigeants du Congrès général du peuple qui se sont alignés avec les Houthis[9]. Il est désigné comme « terroriste » par les États-Unis sous l’administration Trump en janvier 2021[10]. L'administration Biden annule la désignation en mars 2021[11]. Références
Voir aussi |