L'abbaye Notre-Dame est fondée en 1180 sur la base d'un prieuré donné par Gilbert, seigneur de Corneville, pour accueillir les moines de Saint-Vincent-aux-Bois en 1143[1], neveu de Galéran IV de Meulan[2].
L'église est consacrée par l'archevêque de Rouen Hugues le [2].
Historique
L'abbaye est ravagée par un incendie le . « La misère y persévère longtemps »[2].
Le , l'arrivée des chanoines réformés de la Congrégation de France marque le début de la reconstruction et du retour à la discipline[2]. Elle constitue ainsi la seule abbaye génovéfaine en Normandie[1].
Des fouilles archéologiques réalisées en 1985 indiquent que les églises paroissiale contemporaine et abbatiale (transept et chevet, disparus) étaient partagées entre les paroissiens et les abbés[3].
Les abbés
34 abbés sont dénombrés ; le nom du dernier abbé régulier est Jean de Fay qui résigne en 1544[2], suivi du premier abbé commendataire Raoul du Mont. Suivent[2] :
Les « éléments subsistants de l'ensemble claustral : ailes Sud et Est du cloître, y compris l'angle Sud-Est, ainsi que les sols du cloître, et l'emprise foncière de l'église abbatiale disparue avec les vestiges enfouis connus ou à découvrir » font l'objet d'une inscription par arrêté du [6].
Honoré Fisquet, La France pontificale… - Métropole de Rouen : Rouen, Paris, libr.-éd. Étienne Repos, 491 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 466 & s. in La France pontificale (Gallia Christiana)
J. Albert Leroy, Notes d'histoire locale. L'église et l'abbaye de Corneville-sur-Risle au milieu du XVIIIe siècle en ligne sur Gallica