Selon une étude de l'Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA), le changement climatique a déjà des conséquences largement « irréversibles » pour un millénaire et les décisions prises aujourd'hui seront cruciales pour en minimiser l'ampleur. Le changement de la température à la surface des océans, des précipitations dans certaines régions du globe et la montée du niveau des océans « sont largement irréversibles pour plus de mille ans après que les émissions de dioxyde de carbone » auront été maîtrisées.
Lors du Forum économique mondial de Davos, le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne, a affirmé que le réchauffement climatique n'existe pas et s'en est pris directement à Al Gore, prix Nobel de la paix pour son combat contre les risques climatiques : « Je ne vois pas de données statistiques [… démontrant cela] je suis désolé de voir que certaines personnes comme Al Gore ne sont pas prêtes à écouter les théories concurrentes […] Le militantisme écologique et l'alarmisme sur le réchauffement climatique sont un défi pour notre liberté, et Al Gore est une personne importante dans ce mouvement ».
Des centaines de chercheurs de plus de 60 pays se sont penchés sur la banquise à l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, arrivant à la conclusion que le réchauffement climatique touche toute la partie ouest du continent et pas seulement la péninsule Antarctique. Les glaciers de l'Antarctique fondent à un rythme et sur une superficie bien plus importants qu'on ne le croyait jusqu'à présent.
Dimanche : l'envoyé spécial américain pour le changement climatique Todd Stern, en visite à Bonn (Allemagne), assure que les États-Unis sont engagés « de toutes leurs forces et avec ferveur » dans la négociation d'un accord sur le climat d'ici la fin de l'année : « Nous sommes engagés de toutes nos forces et avec ferveur dans le processus de négociation [d'un nouvel accord multilatéral à la fin de l'année à CopenhagueNous revenons à la table [de négociation] avec énergie et engagement […] mais nous ne ferons pas tout, tous seuls ».
Vendredi : quelque 80 % de la banquise arctique en été pourrait disparaître à l'horizon 2040, au lieu de 2100 ans comme précédemment estimé, selon une nouvelle étude scientifique sur les effets du réchauffement climatique. La surface de l'océan Arctique couverte par la glace à la fin de l'été à cette échéance pourrait n'être que d'un million de km2, contre 4,6 millions de km2 aujourd'hui, assurent les rédacteurs de cette étude conjointe entre l'Université de l'État de Washington (UW, nord-ouest) et l'Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA).