Le , on annonce François Dompierre à titre de récipiendaire du Prix Hommage pour cette édition[1]. Les nominations dans les différentes catégories sont dévoilées le . Les films Corbo et La Passion d’Augustine apparaissent dans 10 catégories, dont celle du meilleur film.
Le cinéma d'auteur est à l'honneur dans cette édition[2]. Les succès commerciaux, tels Le Mirage, Guibord s'en va-t-en guerre ou La Guerre des tuques 3D, obtiennent peu de nominations, alors que le film d'auteur anglophone La Chanson de l'éléphant apparaît à lui seul dans 8 catégories[3]. Alors que certains dénoncent un snobisme au sein du jury[4],[5], les cinq réalisateurs nommés au prix de la Meilleure réalisation s'unissent et défendent dans une lettre d'opinion un processus de sélection rigoureux basé sur le mérite artistique[6].
Changement de nom
Le , la cérémonie change de nom en raison du scandale sur les pratiques pédophiles de Claude Jutra dont le nom est associé à la cérémonie depuis 1999. On adopte, pour cette édition, le nom provisoire de « Gala du cinéma québécois ».
Déroulement de la cérémonie
La 18e cérémonie se déroule le , au Monument-National à Montréal. Pénélope McQuade et Stéphane Bellavance en sont les présentateurs pour une deuxième année consécutive. Ces derniers misent sur l'humour afin de dédramatiser les deux polémiques entourant la cérémonie, soit celle concernant le choix des films en nomination ainsi que le changement de nom du gala. Patricio Henriquez, réalisateur du Meilleur film documentaire, reçoit une ovation après avoir défendu l'accueil de milliers de réfugiés syriens au pays. Un hommage est rendu à François Dompierre par l'interprétation de certaines de ses compositions. La Passion d’Augustine, un succès critique et populaire, remporte le prix du Meilleur film en plus d'être le film le plus récompensé de la cérémonie.
Concurrencées par le premier direct de la populaire émission La Voix, les cotes d'écoute de la cérémonie sont les plus basses des dernières années, atteignant seulement 531 000 téléspectateurs[7].