Un nouvel édit de Charles VI, après celui de 1405, confirme les règles touchant au dépôt des ordures dans la Seine, pratique qui porte « un notable préjudice à la santé » ; ce texte s'inscrit dans une série d'ordonnances dont la première connue, donnée par le prévôt de Paris, remonte à 1348[4].
La Cité de Londres charge les nouveaux responsables de la Barbers' Guild de surveiller ceux de ses membres qui exercent la chirurgie et de rendre compte de leur pratique au maire et aux aldermen, entérinant ainsi la distinction entre barbiers et chirurgiens barbiers[5].
Le chirurgien Thomas Morstede s'engage auprès du roi Henri V à l'accompagner en France, avec douze chirurgiens et trois archers, et une charrette et des chevaux pour transporter le matériel médical[6].
Publications
Angelo de Aquila compose son traité sur la gravelle[7],[8].
Schem-Tob ben Iakob, médecin et cabaliste de Tolède, compose son commentaire du Sefer ha-Themuna[1].
Tadg O Cuinn, médecin irlandais, achève sa Materia medica, traduction de traités des écoles de Salerne et de Montpellier[9].
Meir Ebn Suschan (né à une date inconnue), médecin à Tolède[1].
Références
↑ ab et cEliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, vol. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 272 p. (lire en ligne), « bulle de Benoît XIII », p. 258, « Meir Ebn Suschan » et « Schem-Tob Iakob », p. 117.
↑« Liber hospitalis… un hôpital se raconte [compte rendu, référence : (fr + de) Irène Dietschi, Liber hospitalis : Histoires de l'hôpital de Bienne 1415-2015 / Bieler Spitalgeschichten 1415-2015, Bienne, Centre hospitalier de Bienne, ] », Le Journal du Jura, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Medicine and Life Science in Leipzig », sur le site du Congress Center Leipzig, s. d. [lire en ligne (page consultée le 17 janvier 2018)].
↑Alexandre Parent du Châtelet, « Mémoire sur les débardeurs de la ville de Paris ou Recherches sur l'influence que peut avoir sur la santé l'immersion prolongée des extrémités inférieures dans l'eau froide », dans Gabriel Andral, Nicolas-Philibert Adelonet al., Annales de médecine légale, t. 3, 1re partie, Paris, Gabon, , 464 p. (lire en ligne), p. 254.
↑(en) Michael T. Walton et Phyllis J. Walton, Medical Practitioners and Law in Fifteenth Century London, S. l., chez les auteurs, , 207 p. (ISBN978-1-4303-1527-8, lire en ligne), p. 29.
↑« Séance du conseil d'administration du 8 mars 1892 », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'ïle-de-France, vol. 19, , p. 34 (lire en ligne).
↑Danielle Jacquart, La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, Arthème Fayard, coll. « Penser la médecine », , 592 p. (ISBN978-2-213-66030-1, présentation en ligne).
↑Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVe siècle », dans L’Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN978-2-859-44824-0, lire en ligne), p. 31-36.
↑« Johann von Ketham (1415?-1470?) » (BNF13488565).
↑(en) « Author and Title Description : Ketham, Johannes de. Fasiculo de medicina (Venice : Zuane & Gregorio di Gregorii, 1494) », dans Historical Anatomies on the Web, sur le site de la National Library of Medicine et du National Institues of Health, 26 août 2016 [lire en ligne (page consultée le 21 octobre 2017)].
↑Laurence Moulinier, « Les Médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Âge (XIIIe-XVe siècle) », dans Scrivere il Medio evo : Los spazio, la santità, il cibo. Un libro dedicato ad Odile Redon, Rome, Viella, (lire en ligne), p. 19.