Le pape Clément VI approuve l'érection, par Imbert du Puy à Montpellier, de l'ancien hôpital des Teutons en une collégiale Saint-Sauveur dont les chanoines, restés voués à l'hospitalité, doivent « recevoir la nuit les pauvres sans asile et maintenir en tout temps un hospitalier chargé de veiller à leurs besoins[3] ».
Fondation de l'hôpital Saint-Jérôme (Ospedale di San Gerolamo) par Boniface de Modène, évêque de Côme, en Lombardie[5].
Mahaut de Saint-Pol, comtesse de Valois, fonde l'hôpital de la Sainte-Trinité à Gaillefontaine en Normandie, « pour le service des pauvres malades » et où « quatre ans après, en 1353, il y a[ura] aussi treize lits, dont deux [seront] destinés pour des femmes en travail d'enfant[6] ».
Ouverture de l'hôpital des pauvres passants (Elendenherberge) à Strasbourg en Alsace« afin de nourrir et d'héberger les pèlerins […], des écoliers et des prêtres[7] ».
Personnalité
1349-1356 : fl. Dominique de Martiniaco de Clavaxio, maître régent à la faculté de médecine de Paris, astrologue du roi de France Jean le Bon et peut-être de Charles le Mauvais, roi de Navarre[8], auteur d'une « Pratique de la géométrie » (Practica geometriae) « qui gagna une large popularité à la fin du Moyen Âge[9] ».
Cinq médecins de Strasbourg, Albert de Parme, Rudolf Schwenninger, Henri de Saxe, Bernard de Rostock et Henri de Lubeck, publient un « Régime de pestilence » « composé sans aucun doute à l'occasion de l'épidémie de 1349[10] ».
Décès
Après 1349 : Guy de Vigevano (né vers 1280), médecin, anatomiste et ingénieur militaire italien.
Références
↑(en) George Childs Kohn (dir.), Encyclopedia of Plague and Pestilence : From Ancient Times to the Present, New York, Infobase Publishing, , 3e éd. (1re éd. 1995), 529 p. (ISBN978-0-8160-6935-4, lire en ligne), p. 32.
↑Denise Péricard-Méa et Louis Mollaret (préf. Patrick Poivre d'Arvor), Dictionnaire de saint Jacques et Compostelle, éditions Jean-Paul Gisserot, , 196 p. (lire en ligne), p. 82.
↑Nicole Brocard, Soins, secours et exclusion : Établissements hospitaliers et assistance dans le diocèse de Besançon (XIVe et XVe siècles), Besançon/Paris, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l'université de Franche-Comté (no 670) / Cahiers d'études comtoises » (no 61), , 408 p. (ISBN2-251-60670-X, lire en ligne), p. 33.
↑(it) « Ospedale di San Gerolamo (sec. XIV) » [source : « épigraphe placé sur la façade de l'église »], Antichi ospedali di Como : Dal medioevo all'età moderna, 29 juillet 2015 [lire en ligne (page consultée le 3 avril 2017)].
↑Toussaint Duplessis, Description géographique et historique de la Haute Normandie, t. I : Le Pays de Caux, Paris, chez Pierre-François Giffart, , 756 p. (lire en ligne), p. 118.
↑Anne Rauner, « Les Pauvres », Base numérique du patrimoine d'Alsace [lire en ligne (page consultée le 3 mai 2017)].
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Dominique de Martiniaco de Clavaxio », p. 121, « Abraham ben David Caslari », p. 3
↑Ernest Wickersheimer, La Peste noire à Strasbourg et le « Régime » des cinq médecins strasbourgeois (extrait de Janus, vol. 28, 1923) (lire en ligne).