Épitaphe (album des Gens de la Lune)

Épitaphe

Album de Gens de la Lune
Sortie 2014
Enregistré 2014
Genre Rock progressif
Producteur Francis Décamps

Albums de Gens de la Lune

Épitathe est le troisième album du groupe français de rock progressif Gens de la Lune, auto-réalisé en 2014 par le groupe[1].

Il s'agit d'un opéra rock en deux CD, inspiré par la vie du poète belfortain Léon Deubel (1879-1913), le dernier des poètes maudits, ayant connu la misère jusqu'au suicide. Il est décomposé en douze tableau depuis la naissance jusqu'au suicide de Léon.

Une version DVD sort en 2016 : l'oeuvre y est joué en concert dans son intégralité, filmée le 10 janvier à la Maison du Peuple de Belfort[2]. Le concert est filmé avec uniquement trois caméras sur pieds, et mis à part le premier rang, le public n'est pas visible[3].

Conception

« La première fois que j’ai entendu Robert Belot, l’adjoint à la culture de Belfort, me parler de Léon Deubel, c’était pour mes 60 ans et le concert des Gens de la Lune, mon groupe, au Fimu, explique Francis Decamps. Robert a alors lancé l’idée d’un opéra rock autour du centenaire du poète belfortain… À vrai dire, je ne le connaissais pas… [4]»

Après s'être documenté sur le poète à la bibliothèque municipale, Francis découvre que : « Léon Deubel est plus qu’un poète maudit. C’est quelqu’un de très intéressant, à l’écriture très riche. Il a côtoyé Apollinaire, Pergaud et Varèse. ll avait créé aussi sa revue à Paris, L’Île sonnante, et y a publié les premiers textes de Louis Pergaud, son ami. Des textes de Deubel ont été mis en musique par le jeune Edgar Varèse, le grand compositeur franco-américain… Deubel est loin d’être un histrion[4]. »

En plus des textes écrit par Francis Décamps, le disque fait entendre des extraits de poèmes de Deubel lus par Jean-Philippe Suzan, chanteur des Gens de la Lune.. A coté d'instruments rock traditionnels , les musiciens utilisent un « Haken Continuum », clavier sensitif sans touche, utilisé par la claviériste de Dream Theater, Jordan Rudess, un « Handpan Drum », percussions en forme de cloche métallique, et une « Guitara », sorte de guitare sans cordes[4].

L'album fait penser à des œuvres musicales comme Darwin de XII Alphonso, Le Vaisseau de Pierre de Tri Yann, The Black Project de Christian Bruin, et le groupe Ange inévitablement[5]. « Jusqu’au dernier titre de ce double disque, les claviers de Francis sortent leurs lignes mélodiques et mélodieuses dont lui seul en a le secret, un sorcier du clavier, un enchanteur du progressif made in France[6]. »

Titres et précisions

Version CD (2014)

CD 1

  1. Brillant embryon 8:18 : de l'embryon à la naissance de Léon Deubel
  2. Triste mardi-gras 6:45 : la relation de Léon avec sa grand-mère le jour du mardi-gras
  3. Mon axiome bleu indigo 8:14 : l'internat à Baume-les-Dames durant l'adolescence et la découverte de l'amour
  4. Le baume érotique 7:09 : pièce instrumentale
  5. Quelques détreses 7:09 : Deubel à Paris en 1900
  6. Sous off horreur ! 8:58 : le passage sous les drapeaux à Nancy de 1900 à 1903[2].

CD 2

  1. Cueillir les secrets de l'aube 6:40 : la rencontre avec Louis Pergaud en 1903
  2. Les arts 4:27 : voyage à Florence en 1903
  3. Choc d'un prélude 4:28 : pièce instrumentale
  4. Du haut de ma citadelle 6:51 : retour à Besançon en 1912
  5. Où sont les routes de mes déroutes 4:59 : voyages en Belgique, Allemagne, Nord, Paris de fin 1912 à début 1913
  6. Épitaphe 11:59 : le suicide de Léon Deubel sur les bords de la Marne le 6 juin 1913[2]

Version DVD (2016)

  1. Brillant embryon - live
  2. Triste mardi gras - live
  3. Mon axiome bleu indigo - live
  4. Le Baume érotique - live
  5. Quelques détresses - live
  6. Sous-off, Horreur ! - live
  7. Cueillir les secrets de l'aube - live
  8. Les arts - live
  9. Choc d'un prélude - live
  10. Du haut de ma Citadelle - live
  11. Où sont les routes de mes déroutes - live
  12. Épitaphe - live

Musiciens

  • Francis Décamps : chant, claviers
  • Jean Philippe Suzan : chant, narration, percussions
  • Damien Chopard : guitares
  • Mathieu Desbarats : basse
  • Cédric Mells : batterie

Pochettes

Le coffret de deux CD est accompagné d’un livret illustré par Ellen Van Werkhoven, le tout enveloppé avec une reliure façon vieux livre en cuir[6].

Notes et références

  1. « Discographie », sur Le groupe GENS DE LA LUNE (consulté le )
  2. a b et c « Les Gens de la Lune, Epitaphe à Léon Deubel (opéra-rock) - LE CARTOPHILION », sur cctbelfort.canalblog.com, (consulté le )
  3. « Neoprog - chronique - Epitaphe Live », sur www.neoprog.eu (consulté le )
  4. a b et c « Un opéra rock pour le centenaire de la disparition du poète belfortain Léon Deubel », sur Poésiemuziketc, (consulté le )
  5. « Neoprog - chronique - Epitaphe », sur www.neoprog.eu (consulté le )
  6. a et b Pat Slade, « Le Deblocnot': GENS DE LA LUNE - UN ASTRE AU SOLEIL - par Pat Slade », sur Le Deblocnot', (consulté le )