Élections législatives marocaines de 2021

Élections législatives marocaines de 2021
395 sièges à la Chambre des représentants
(Majorité absolue : 198 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 17 509 127
Votants 8 786 080
50,18 % en augmentation 7,9
Blancs et nuls 1 197 575
Rassemblement national des indépendants – Aziz Akhannouch
Voix 2 099 036
27,66 %
en augmentation 18,3
Sièges obtenus 102 en augmentation 65
Parti authenticité et modernité – Abdellatif Ouahbi
Voix 1 400 122
18,45 %
en diminution 2,5
Sièges obtenus 87 en diminution 15
Parti de l'Istiqlal – Nizar Baraka
Voix 1 278 420
16,85 %
en augmentation 6,2
Sièges obtenus 81 en augmentation 35
Union socialiste des forces populaires – Driss Lachgar
Voix 598 293
7,88 %
en augmentation 1,5
Sièges obtenus 34 en augmentation 14
Mouvement populaire – Mohand Laenser
Voix 534 292
7,04 %
en stagnation
Sièges obtenus 28 en augmentation 1
Composition de la chambre élue
Diagramme
Chef du gouvernement
Sortant Élu
Saâdeddine El Othmani
PJD
Aziz Akhannouch
RNI

Les élections législatives marocaines de 2021 ont lieu le afin de renouveler les 395 sièges de la Chambre des représentants du Maroc. Des élections communales et régionales ont lieu le même jour.

Le scrutin est marqué par la défaite du Parti de la justice et du développement (PJD) au profit du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti de l'Istiqlal (PI), respectivement en tête et en troisième place du scrutin. Malgré un recul, le Parti authenticité et modernité (PAM) conserve quant à lui la seconde place.

Fort de la victoire de son parti, le dirigeant du RNI, Aziz Akhannouch est nommé Chef du gouvernement par le roi Mohammed VI en remplacement de Saâdeddine El Othmani, qui démissionne également de la direction du PJD.

Aziz Akhannouch forme dans les semaines qui suivent un gouvernement de coalition réunissant RNI, PAM et PI, qui entre en fonction le 7 octobre 2021.

Contexte

Politique

Le roi Mohammed VI.

L'année 2021 marque les 22 ans de règne du roi Mohammed VI, sous lequel sont entreprises d'importantes réformes en termes d'institutions et de droit civils, mais également une profonde désillusion au sein de la population quant aux possibilités d'évolution du pays en matières économiques et sociales, associée à un rejet de la classe politique[1],[2],[3]. En réponse au mouvement de contestation qui prend place lors du Printemps arabe en 2011, Mohammed VI annonce une série de réformes constitutionnelles, approuvées par référendum à une écrasante majorité. La séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice et le poids du parlement sont renforcés, de même que les pouvoirs du chef de gouvernement qui peut désormais dissoudre la Chambre des représentants[4],[5]. Bien que réduits, les pouvoirs du souverain restent cependant très importants, le roi conservant un rôle central dans le jeu politique, au-delà de ceux d'une monarchie constitutionnelle parlementaire[6]. Le régime s'efforce par la suite de réprimer les milieux intellectuels et réformistes associés aux idées exprimées lors de la contestation[7],[8].

Saâdeddine El Othmani

Les élections législatives d'octobre 2016 voient arriver en tête le Parti de la justice et du développement (PJD) mené par le chef du gouvernement Abdel-Ilah Benkiran. Ce dernier est reconduit à son poste par le roi, mais l'opposition des autres partis envers sa personne conduit à un blocage dans les négociations, qui restent au point mort pendant près de six mois. Son incapacité à former un gouvernement issu de la nouvelle composition de la chambre l'amène à se retirer en faveur de Saâdeddine El Othmani, qui est nommé chef du gouvernement par le roi le 17 mars 2017. Le parti conservateur islamique forme alors une large coalition excluant les libéraux du Parti authenticité et modernité (PAM) et la droite nationaliste du Parti de l'Istiqlal, arrivés respectivement deuxième et troisième du scrutin[9],[10]. Suscitant la méfiance du pouvoir, le PJD ne parvient cependant pas à obtenir de ministères régaliens, chasse gardée des partis monarchistes tels le Rassemblement national des indépendants (RNI), qui reçoit l'essentiel du soutien financier du palais en vue du scrutin de 2021[11].

La santé de Mohammed VI se dégrade à partir de 2018, le souverain subissant plusieurs opérations du cœur pour des troubles persistants du rythme cardiaque, avant d'apparaitre fortement amaigri lors de ses discours courant 2021[12],[13]. Ces problèmes de santé font alors évoquer le sujet — tabou dans le royaume — de sa succession, dans le contexte de l'arrivée à la majorité du prince héritier Hassan en mai 2021. Ce dernier est depuis plusieurs années préparé aux responsabilités de chef de l’État par Mohammed VI, qui le fait régulièrement participer à des événements internationaux[14],[15].

Pandémie de Covid-19

Le scrutin est organisé dans le contexte de la Pandémie de Covid-19, qui affecte durement les flux touristiques dont dépend une partie de l'économie du pays. La pandémie, qui fait un temps envisager le report du processus électoral, conduit à l'organisation de la campagne électorale sous d'importantes restrictions sanitaires, dont l’interdiction des rassemblements de plus de vingt-cinq personnes[16],[17]. Si l'action du gouvernement marocain est saluée comme l'une des plus efficaces au monde dans les premiers mois de la pandémie[18], avec la déclaration de l'urgence sanitaire et la mise en place d'un confinement de la population dès le 20 mars 2020[19], elle est également vivement critiquée comme servant de prétexte à une extension des pouvoirs du gouvernement au détriment du parlement, annulant en grande partie les avancées démocratiques de la décennie précédente[20].

En avril 2020, le gouvernement soumet ainsi un projet de loi destiné à lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux. Le texte, que le gouvernement tente en vain de dissimuler avant que son contenu ne fuite finalement sur internet, prévoit notamment des amendes et de lourdes peines de prison pour la simple remise en cause de la qualité d'un produit ou l'appel à un boycott[21]. Jugé « liberticide » et perçu comme une tentative de faire passer sous couvert de l'épidémie le Code numérique que le gouvernement avait échoué à faire passer en 2013, le projet est jugé susceptible de servir de représailles à l'encontre des critiques du pouvoir[22]. Vivement critiqué, le ministre de la justice Mohamed Benabdelkader, membre de l'Union socialiste des forces populaires, est désavoué par son dirigeant Driss Lachgar en vue des élections législatives, tandis que le gouvernement finit par suspendre son projet le mois suivant[23],[24].

Rupture avec l'Algérie

Les élections de 2021 se déroulent quelques semaines après la rupture le 24 août des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc[25],[26]. Cette dernière intervient après plusieurs mois d'escalades diplomatiques entre les deux pays, déjà sujets à de forts antagonismes. La décision de l'Algérie de rappeler ses ambassadeurs fait suite à plusieurs incidents diplomatiques dont la critique par l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, du soutien de l'Algérie au Front Polisario mais pas au Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, l'établissement le 11 août 2021 de relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, ainsi que la question du Conflit au Sahara occidental, remise à l'ordre du jour par la rupture en novembre 2020 par le Front Polisario du cessez-le-feu en vigueur depuis 29 ans[27],[28],[29].

L'Algérie annonçant dans la foulée la fin de l'utilisation du gazoduc Maghreb-Europe passant par le Maroc au profit du gazoduc Medgaz, qui le contourne via le fond marin méditerranéen. Le gazoduc Maghreb-Europe constitue alors un maillon important de l'économie marocaine, le gaz algérien représentant 17 % de sa production énergétique tout en contribuant au budget national par les taxes liées à son transit[30],[31].

Mode de scrutin

Facade du parlement à Rabat.

La Chambre des représentants est composée de 395 députés élus pour cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal. Sur ce total, 305 sièges sont ainsi à pourvoir dans 92 circonscriptions de 2 à 6 sièges en fonction de leur population, auxquels s'ajoutent 90 sièges à pourvoir dans 12 circonscriptions de 3 à 12 sièges correspondants aux régions. Les listes de candidats pour ces 90 sièges régionaux doivent être composées d'au moins un tiers de femmes, dont les premières et deuxième places de liste. Pour l'ensemble des circonscriptions, les listes de candidats sont fermées, sans panachage ni vote préférentiel. Après décompte des voix, la répartition se fait sur la base du seul quotient électoral, calculé à partir du total des inscrits sur les listes électorales, et non de celui des suffrages exprimés, comme c'était le cas avant 2021[32],[33],[34]

Si les grandes villes telles que Casablanca, Fès, Rabat et Marrakech sont divisées en plusieurs circonscriptions, les autres villes voient leur frontières administratives coïncider avec celles électorales.

À la suite d'un changement de la loi électorale mis en œuvre pour la première fois lors de ce scrutin, les 90 sièges ne sont plus pourvus dans une unique circonscription nationale dont 60 d'entre eux réservés aux femmes et 30 autres réservés au moins de quarante ans[35]. La répartition des sièges avait auparavant lieu selon la règle de la plus forte moyenne à toutes les listes ayant franchi le seuil électoral. Ce dernier était de 6 % dans les circonscriptions ordinaires et de 3 % pour la liste nationale[32],[35]. Ce changement, qui avantage les petits partis au détriment des grosses formations, est attribué à une volonté du pouvoir d'amener à une plus grande fragmentation du parlement afin de fragiliser ce dernier au profit du palais[36].

Principales forces politiques

Partis Idéologie Chef de file Résultats
en 2016
Parti de la justice et du développement
حزب العدالة والتنمية (PJD)
Droite
Islamisme, Conservatisme
Saad Dine El Otmani 27,88 % des voix
125 sièges
Parti authenticité et modernité
حزب الأصالة والمعاصرة (PAM)
Centre gauche
Royalisme, Réformisme
Abdellatif Ouahbi 20,95 % des voix
102 sièges
Parti de l'Istiqlal
حزب الإستقلال (PI)
Centre droit
Nationalisme, conservatisme, royalisme
Nizar Baraka 10,68 % des voix
46 sièges
Rassemblement national des indépendants
التجمع الوطني للاحرار (RNI)
Centre droit
Libéralisme
Aziz Akhannouch 9,37 % des voix
37 sièges
Mouvement populaire
الحركة الشعبية (MP)
Droite
Berbérisme, Agrarisme
Mohand Laenser 6,84 % des voix
27 sièges
Union socialiste des forces populaires
الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية (USFP)
Gauche
Social-démocratie, social-libéralisme
Driss Lachgar 6,19 % des voix
20 sièges

Campagne

Le calendrier électoral est dévoilé le 10 mai 2021. Pour la première fois, les législatives sont organisées en même temps que les élections communales et régionales à la suite d'un amendement de la loi électorale. Le gouvernement met en avant une volonté de lutter contre l'abstention, celle-ci ayant atteint près de 60 % lors des scrutins précédents[37]. Une forte abstention est cependant une nouvelle fois attendue en raison de la perte de confiance envers les institutions, la mise à l'écart du parlement par le pouvoir conduisant à une absence de réels enjeux du scrutin[38].

La campagne électorale, qui débute le 26 août 2021, est dominée par quatre formations politique[16].

Le Parti de la justice et du développement (PJD) du Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani espère réitérer pour la troisième fois consécutive sa place en tête des suffrages lui ayant permis d'accéder au pouvoir en 2011. Les islamistes modérés espèrent notamment s'imposer de manière suffisamment nette pour décrocher le contrôle des principaux ministères, qui leur font depuis toujours défaut[16],[11].

Le PJD est notamment talonné par le Parti authenticité et modernité (PAM), dirigé par Abdellatif Ouahbi et connu pour ses positions royalistes dans un pays où l'attachement en public au souverain est déjà très marqué[16].

Arrivé troisième en 2016, le parti de l’Istiqlal (PI) dirigé par Nizar Baraka, soumet un programme de développement économique axé sur la réduction des inégalités, mais aussi sur les enjeux environnementaux, notamment en termes de gestion des ressources en eau, de la biodiversité et de la lutte contre la pollution[39],[40]

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) du riche homme d'affaires et ministre de l'agriculture Aziz Akhannouch — également réputé proche du palais —, présente un programme axé sur des investissements d'un montant total de 275 milliards de dirhams, soit plus de 25 milliards d'euros[16],[41].

Résultats

Résultats des législatives marocaines de 2021[42],[43],[44],[45]
Parti Listes locales Listes régionales Total +/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Rassemblement national des indépendants (RNI) 2 099 036 27,66 86 2 088 548 27,58 16 102 en augmentation 65
Parti authenticité et modernité (PAM) 1 400 122 18,45 75 1 385 230 18,30 12 87 en diminution 15
Parti de l'Istiqlal (PI) 1 278 420 16,85 68 1 267 866 16,74 13 81 en augmentation 35
Union socialiste des forces populaires (USFP) 598 293 7,88 23 590 215 7,80 11 34 en augmentation 14
Mouvement populaire (MP) 534 292 7,04 20 528 261 6,98 8 28 en augmentation 1
Union constitutionnelle (UC) 418 945 5,52 13 423 067 5,59 5 18 en diminution 1
Parti du progrès et du socialisme (PPS) 378 603 5,11 12 389 802 5,15 10 22 en augmentation 10
Parti de la justice et du développement (PJD) 322 758 4,25 4 325 337 4,30 9 13 en diminution 112
Mouvement démocratique et social (MDS) 126 399 1,67 3 138 648 1,83 2 5 en augmentation 2
Alliance de la fédération de gauche (AFG) 83 130 1,10 0 83 554 1,10 1 1 en diminution 1
Front des forces démocratiques (FFD) 70 218 0,93 1 64 317 0,85 2 3 en augmentation 3
Parti socialiste unifié (PSU) 60 313 0,79 0 69 678 0,92 1 1 en augmentation 1
Autres partis 217 976 2,87 0 217 100 2,87 0 0 -
Suffrages exprimés 7 588 505 86,37
Votes blancs et invalides 1 197 575 13,63
Total 8 786 080 100 305 7 571 623 100 90 395 en stagnation
Abstentions 8 723 047 49,82
Inscrits / participation 17 509 127 50,18

Analyse

Aziz Akhannouch.

Le taux de participation connait une forte hausse, passant de 42,29 % en 2016 à 50,18 % en 2021, soit le taux le plus élevé depuis 2002[46],[47],[48].

Le scrutin est une sévère défaite pour le Parti de la justice et du développement (PJD), qui perd plus de 90 % de ses sièges, au profit de ses rivaux du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti de l’Istiqlal (PI). Si un recul du PJD était largement attendu, l'ampleur de sa défaite est une surprise en l'absence de sondages d'opinions[49]. Outre l'usure du pouvoir, le « parti de la lampe » fait les frais d'une réforme électorale défavorable, d'une politique néolibérale incluant la suppression des subventions des produits de première nécessité, et d'une politique de rapprochement avec Israël, à laquelle son électorat est particulièrement hostile, bien que celle-ci ait été imposée par le palais[50],[51]. Dès l'annonce des résultats préliminaires au lendemain du scrutin, la direction du parti présente sa démission, dont son secrétaire général Saâdeddine El Othmani. L'échec de son parti est directement ressenti par le chef du gouvernement sortant, qui échoue à se faire réélire dans sa circonscription de Rabat[52],[53].

Arrivé en tête, le RNI sort quant à lui grand vainqueur des élections. Son chef Aziz Akhannouch se positionne ainsi pour diriger le nouveau gouvernement, le chef de ce dernier étant choisi parmi les rangs du parti arrivé en tête. Au lendemain du scrutin, il se déclare favorable à la constitution d'une coalition resserrée à quelques-uns des partis arrivés en tête, à l'opposé de la large coalition hétéroclite du gouvernement sortant[54],[55],[49].

Les résultats favorables aux partis soutenus par le palais renforcent son contrôle de l'appareil politique, et permettent de fait au souverain de continuer à contrôler les domaines régaliens et à décider des grandes orientations politiques du royaume[52],[56].

Conséquences

Le 10 septembre, le roi reçoit Aziz Akhannouch au palais royal et le charge de la formation d'un gouvernement, sa nomination au poste de chef du gouvernement ne devant devenir effective qu'une fois l'intégralité du nouveau gouvernement nommé[57]. Akhannouch annonce le 22 septembre la conclusion d'un accord de coalition réunissant le Rassemblement national des indépendants, le Parti authenticité et modernité et le Parti de l'Istiqlal. Ce dernier fait ainsi son retour au gouvernement après cinq années passées dans l'opposition, tandis que le PAM y entre pour la première fois de son histoire, douze ans après sa création. Le nouveau gouvernement bénéficie ainsi du soutien de 270 représentants sur 395. Grands perdants des élections, le Parti de la justice et du développement et l'Union socialiste des forces populaires se retrouvent quant à eux dans l'opposition[58].

Entretemps, les élections à la chambre des conseillers sont organisées le 5 octobre. Scrutin miroir des élections communales et régionales, elles aboutissent comme ces dernières à la défaite du PJD au profit du RNI, du PAM et du PI. Les trois partis remportent la majorité absolue des sièges, assurant au gouvernement de coalition d'Aziz Akhannouch la majorité aux deux chambres du Parlement du Maroc[59],[60].

Le Gouvernement Akhannouch est nommé par le roi le au cours d'une cérémonie de prestation de serment[61]. L'ouverture de la nouvelle session parlementaire a lieu le lendemain.

Notes et références

  1. « Et le roi libéra la femme », sur Libération.fr, Libération, (consulté le ).
  2. « Après 20 ans de règne, Mohammed VI ne parvient pas à convaincre les Marocains », sur Franceinfo, (consulté le ).
  3. Centre France, « Economie - Au Maroc, les inégalités sont toujours criantes après vingt ans de règne de Mohammed VI », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  4. Mohammed Sedrati, « Un projet de nouvelle Constitution révolutionnaire ! », L'Opinion,‎ (lire en ligne)
  5. « Maroc : La nouvelle Constitution va réduire les pouvoirs du souverain », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Le Point, magazine, « Maroc: le roi rebat les cartes, lâche du lest, mais conserve l'essentiel », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  7. « Au Maroc, les militants bien loin du « grand moment d’euphorie » de février 2011 », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  8. Daniel Vigneron, « Entre progrès et conservatisme, retour sur les vingt ans de règne de Mohammed VI », sur Slate.fr, (consulté le ).
  9. Charlotte Bozonnet, « Le roi du Maroc démet le premier ministre islamiste pour sortir de l’impasse politique », sur Le Monde, (consulté le ).
  10. (ar) « سعد الدين العثماني رئيسا للحكومة المغربية », قناة الحرة,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  12. « Santé. Au Maroc, comment va le roi Mohammed VI ? », sur Courrier international, (consulté le ).
  13. « Maroc : amaigri, de quoi souffre Mohammed VI ? », sur Africa Top Success, africatopsuccess.ats, (consulté le ).
  14. « Maroc : comment Mohammed VI prépare sa succession ».
  15. « Maroc : Moulay Hassan a atteint l'âge de la majorité », sur Afrik.com, Afrikcom, (consulté le ).
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  21. « Loi Fake News: "La version publiée est désuète et sera révisée" (Gouvernement) », sur Medias24, (consulté le ).
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  61. « SM le Roi préside la cérémonie de nomination des membres du nouveau gouvernement », sur MAP Express (consulté le ).

Annexes

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Cette page concerne l'année 1226 du calendrier julien. Chronologies 29 novembre : sacre de Louis IX de France.Données clés 1223 1224 1225  1226  1227 1228 1229Décennies :1190 1200 1210  1220  1230 1240 1250Siècles :XIe XIIe  XIIIe  XIVe XVeMillénaires :-Ier Ier  IIe  IIIe Chronologies thématiques Religion (,) et * Croisades   Science () et Santé et médecine   Terrorisme Calendriers Romain Chinois Grégorien Julien...

 

Scottish computer scientist and economist This article's lead section may be too short to adequately summarize the key points. Please consider expanding the lead to provide an accessible overview of all important aspects of the article. (August 2023) William Paul CockshottBorn (1952-03-16) 16 March 1952 (age 72)Edinburgh, Scotland, United KingdomNationalityScottish, BritishAlma materManchester University (BaEcon)Heriot Watt University (MSc)Edinburgh University (PhD)Scientific career...

1957 filmGonzales' TamalesDirected byFriz Freleng[1]Written byWarren FosterProduced byEdward SelzerStarringMel BlancMusic byMilt FranklynCarl StallingAnimation byGerry ChiniquyArthur DavisVirgil Ross[2]Layouts byHawley PrattBackgrounds byBoris GorelickColor processTechnicolorDistributed byWarner Bros. PicturesRelease date November 30, 1957 (1957-11-30) Running time6:20LanguageEnglish Gonzales' Tamales is a 1957 Warner Bros. Looney Tunes animated film directed by...

 

Национальное аэрокосмическое агентство Азербайджана Штаб-квартира Баку, ул. С. Ахундова, AZ 1115 Локация  Азербайджан Тип организации Космическое агентство Руководители Директор: Натиг Джавадов Первый заместитель генерального директора Тофик Сулейманов Основание Осн�...

 

This article does not cite any sources. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Progressive Party Brazil, 1993 – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (June 2014) (Learn how and when to remove this message) Political party in Brazil Progressive Party Partido ProgressistaAbbreviationPPPresidentÁlvaro DiasFoundedMay 27, 1993DissolvedSeptember ...

Election in Virginia Main article: 2016 United States presidential election 2016 United States presidential election in Virginia ← 2012 November 8, 2016 2020 → Turnout72.1% (of registered voters)[1]   Nominee Hillary Clinton Donald Trump Party Democratic Republican Home state New York New York Running mate Tim Kaine Mike Pence Electoral vote 13 0 Popular vote 1,981,473 1,769,443 Percentage 49.73% 44.41% County and independent city results...

 

Jalan Tol Asia 141Informasi rutePanjang:272.3 km (169,2 mi)Persimpangan besarUjung barat:Port Klang, SelangorUjung timur:Gebeng, PahangLetakNegara:MalaysiaSistem jalan bebas hambatanJaringan Jalan Tol Asia Jalan Tol Asia 141 AH 141 adalah bagian dari Jaringan Jalan Asia di Malaysia. Membentang dari Jalan Tol Pintas Selat Klang Utara Baru , Jalan Tol Baru Lembah Klang , Jalan Tol Duta–Ulu Klang (Jalan Duta-Sentul Pasar dan Sentul Pasar–Greenwood), Jalan Lingkar Tengah 2 Kuala Lu...

 

Victim of a miscarriage of justice in Scotland Oscar Slater 1908 Oscar Slater's hammer Oscar Joseph Slater (8 January 1872 – 31 January 1948) was the victim of a notorious miscarriage of justice in Scotland. Wrongly convicted of murder and sentenced to death, he was freed after almost two decades of hard labour at Scotland’s HM Prison Peterhead through the efforts of multiple journalists, lawyers, and writers, including Sherlock Holmes author Sir Arthur Conan Doyle.[1] Early life ...

Part of a series onConservatism in Japan Ideologies Capitalist Fiscal State Corporate  Nationalist Minzoku Populist Shōwa Statism Ultra Neo Paternalistic Religious State Shinto Ultra Principles Anti-communism Asian values Authority Bushido Discipline Duty Elitism Aristocracy Meritocracy Familialism Filial piety Heroism Hierarchy Kokutai Law and order Loyalty Militarism Monarchism Patriotism Racism Shinto Social order Sovereignty Tradition History 1955 System Abenomics Anti-Comintern Pac...

 

Основная статья: Новый год Новый год (норв. Nyttår) в Норвегии встречается в ночь с 31 декабря на 1 января и входит в череду праздничных дней, которая длится с 25 декабря (Рождество) до 13 января (день святого Канута). Праздник обычно отмечается скромно (в отличие от более важного в...

 

В Википедии есть статьи о других людях с такой фамилией, см. Молчанов; Молчанов, Владимир. Владимир Молчанов 1991 год Имя при рождении Владимир Кириллович Молчанов Дата рождения 7 октября 1950(1950-10-07) (73 года) Место рождения Москва, РСФСР, СССР Гражданство  СССР→ Россия �...

1949 novel by George Orwell This article is about the 1949 novel by George Orwell. For the year, see 1984. For other uses, see 1984 (disambiguation). Nineteen Eighty-Four First-edition coverAuthorGeorge OrwellCover artistMichael Kennard[1]LanguageEnglishGenreDystopianpolitical fictionsocial science fictionSet inLondon, Airstrip One, OceaniaPublisherSecker & WarburgPublication date8 June 1949 (1949-06-08)Publication placeUnited KingdomMedia typePrint (...

 

1936 film The Castle in FlandersDirected byGéza von BolváryWritten byCurt J. BraunStarringMártha EggerthPaul HartmannGeorg AlexanderCinematographyWerner BrandesEdited byHermann HallerMusic byFranz GrotheProductioncompanyTobis FilmDistributed byTobis FilmRelease date 14 August 1936 (1936-08-14) Running time93 minutesCountryGermanyLanguageGerman The Castle in Flanders (German: Das Schloß in Flandern) is a 1936 German drama film directed by Géza von Bolváry and starring Már...

 

Logotipo de la revista L'Astronomie. L'Astronomie es una revista de astronomía mensual publicada por la Société astronomique de France (SAF). Patrick Baradeau, presidente de SAF, es el director de publicaciones y el astrónomo Fabrice Mottez es el editor en jefe. Historia L'Astronomie fue fundada por el astrónomo Camille Flammarion (1842 - 1925) con el objetivo de difundir los conocimientos científicos. El primer número fue publicado en 1883 y editado por Gauthier-Villars. La revista, n...

Australian actress and comedian (born 1961) Magda SzubanskiAOSzubanski at Tropfest 2013BornMagdalene Mary Therese Szubanski[1][2] (1961-04-12) 12 April 1961 (age 63)Liverpool, EnglandNationalityAustralian[3][4][5]EducationSiena CollegeAlma materUniversity of MelbourneOccupationsActressauthorcomedianLGBT rights advocateYears active1986–presentNotable workEsme Cordelia Hoggett in Babe (1995) and its 1998 sequel Voice of Miss Viola in Happ...

 

Prince of Antioch John of CoimbraPrince of AntiochBorn1431Died11 September 1457NicosiaSpouseCharlotte of CyprusHouseAvizFatherInfante Peter, Duke of CoimbraMotherIsabella of Urgell, Duchess of Coimbra John, Prince of Antioch (1431 – 11 September 1457) was the second son of Infante Peter, Duke of Coimbra, and Isabella of Urgell, Duchess of Coimbra. Life John took part in the Battle of Alfarrobeira, where his father's army was defeated by the Portuguese royal army. He was imprisoned and was t...