Ce scrutin vient un mois après l'adoption par référendum de la révision constitutionnelle de juillet 1970. En effet, il marque la restauration des institutions représentatives au Maroc après cinq années d'état d'exception ( - ) à la suite des émeutes sociales de Casablanca de 1965[1].
60 sièges sont élus par quatre collèges socio-professionnels :
24 par les chambres d'Agriculture,
16 par les chambres de Commerce et d'Industrie,
10 par les chambres d’Artisanat,
10 par les représentants des salariés.
Cette nouvelle révision constitutionnelle a donné un net avantage aux indépendants de gagner le scrutin. D'ailleurs, les partis politiques de l'opposition, le Parti de l'Istiqlal (PI) et l'Union nationale des forces populaires (UNFP), avaient décidé de boycotter le référendum constitutionnel de 1970 et le scrutin législatif. Ce qui a contraint certains membres de ces formations à se présenter aux élections à titre individuel. Par ailleurs, le , les dirigeants des deux partis, Allal El Fassi (PI) et Abderrahim Bouabid (UNFP) ont annoncé la création d'un front national sous forme de coalition politique appelée la Koutla, afin de réorganiser les forces d'opposition politique au Maroc.
↑ a et bCandidats s'étant présentés sous l'étiquette de leurs partis mais sans la caution de ceux-ci. En effet, le Parti de l'Istiqlal et l'UNFP avaient boycotté le texte de la révision constitutionnelle de 1970 et par conséquent les législatives de 1970.
Références
↑Driss El Yazami et Bernard Wallon, « Soulèvements populaires et répression tous azimuts », dans Le Livre blanc sur les droits de l'homme au Maroc, Paris, EDI, , 119 p. (ISBN2-7082-2938-9, BNF36652725, lire en ligne), p. 49-50
Bibliographie
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