Il effectue ses études secondaires à l’École libre des sciences politiques[2]. Il en devient plus tard président de l'association des anciens élèves et prononce le discours funéraire d'Émile Boutmy à sa mort en 1906[3].
Parcours professionnel
Il commence par voyager et il en rapporta un ouvrage sur les changements au Canada et aux États-Unis d’une visite de l’Amérique du Nord[4]. Il publia ensuite deux études sur Dumont d’Urville et sur D’Entrecasteaux[4].
La baron Hulot s'est investi dans l'expérimentation scientifique et ses applications, entre autres en 1909 aux côtés de Henri Farjas dans le cadre de la fondation d'une banque du radium[5].
À l’avènement de la Première Guerre mondiale, il mit son temps, ses connaissances, ses relations et la Bibliothèque de la Société au service de la défense nationale[4]. Il organisa des réunions visant à résoudre quelques-uns des graves problèmes de la guerre et de l’après-guerre[4].
Publications
De l’Atlantique au Pacifique : à travers le Canada et le nord des États-Unis (prix Montyon 1889), Paris, E. Plon, Nourrit, (OCLC635568760).
Les rêves d'hégémonie mondiale (1918)
La Conquête du Cameroun (1916)
Autour de la Mission Lenfant (1904)
D'Entrecasteaux, 1737-1793 (1894)
Les Relations de la France avec la côte des esclaves (1894)
Le contre-amiral Dumont d'Urville (1790-1842) (1892)
Le Canada, de l'Atlantique au Pacifique, navigation et voies de communication (1888)
Les Chinois partout (question de l'immigration chinoise) (1888)
↑Alphonse Leclaire, Revue canadienne, Revue canadienne, (lire en ligne)
↑Discours prononcés aux obsèques de Émile Boutmy, membre de l'Institut, fondateur-directeur de l'École libre des sciences politiques: le 28 janvier 1906, P. Brodard, (lire en ligne)
↑ abcd et eLouis Raveneau, « Le baron Étienne Hulot », Annales de Géographie, vol. 27, no 148, , p. 390-391 (lire en ligne, consulté le ).