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Ces entités sont autorisées dans le cadre de la suppression du monopole qui limitait la fourniture des services de paiement aux établissements de crédit. Elles participent à la libéralisation de la vente (ou distribution) des produits et des services bancaires, incluant des cartes de paiement pouvant être de type carte privative (carte Neosurf[1] ou UKash utilisable sur certains sites internet par exemple), carte bancaire internationale prépayée (Transcash, Neteller, PCS...), carte bancaire internationale de débit (Compte Nickel, Revolut, N26...).
Les premiers acteurs autorisés sont la société Afone, la société Aqoba. Ces nouveaux entrants créés l’Association française des établissements de paiement et de monnaie électronique (AFEPAME) pour les représenter auprès des pouvoirs publics. Son président actuel est Michaël Piccioloni[2].
Toute société européenne possédant un agrément d'établissement de paiement délivré par l'organe régulateur d'un pays membre de l'Union européenne est capable de transposer cet agrément sur demande à l'ensemble des pays membres. Nous retrouvons donc en France un certain nombre d'établissements de paiements habilités à exercer, mais ne possédant pas l'agrément délivré par l’ACPR. Il existe plusieurs exemples de "passeport européen" de l'agrément d'établissement de paiement. Dans le domaine du change et des paiements internationaux, on retrouve Ebury, établissement de paiement britannique habilité à exercer en France. La Banque de France publie annuellement une liste des Établissements de Paiement habilités à exercer en France[4].
Services de paiement
Les services de paiement sont catégorisés :
les services permettant le versement d'espèces sur un compte et les opérations de gestion d'un compte
les services permettant le retrait d'espèces sur un compte et les opérations de gestion d'un compte
l'exécution des opérations de paiement suivantes associées à un compte
l'exécution des opérations de paiement suivantes associées à une ouverture de crédit
l'émission d'instruments de paiement et/ou l'acquisition d'ordres de paiement
les services de transmission de fonds
exécution opération paiement/consentement du payeur donné par télécommunication numérique ou informatique et paiement adressé à l'opérateur
autres activités commerciales
Établissements de paiement agréés en France
En , 19 établissements (Ils étaient 14 en ) sont agréés en France, 122 établissements sont des établissements de paiement de l’espace économique européen exerçant en France[5].