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Éric Thériault commence à publier des bandes dessinées dans un fanzine appelé Meteor en 1982, créé avec l'aide de Stéphane Sicard. Ce fanzine, un des premiers du genre au Québec[1], se spécialise en science-fiction et en super-héros[2],[3]. En 1984, Thériault déménage à Montréal pour étudier en graphisme au Cégep du Vieux Montréal. Il continue son travail avec le fanzine Meteor qui change de nom pour Laser et ensuite Krypton. Sous Krypton, le contenu science-fiction du magazine diminua pour laisser plus de place aux BD d'auteurs. Plusieurs dessinateurs, plus connus maintenant, y ont publié comme Grégoire Bouchard, Richard Suicide et Siris[4]. Par l'auto-publication (Krypton, Rectangle, XL5 et Veena) et la participation à des zines et projets collectifs (Guillotine, M. Swiz, Hydrale, MacTinTac, Écran d'Arret, Zeppelin, Cute Comix et d'autres...), il développe un style touché par l'influence de son milieu. En 1989,un premier album paraît aux Éditions du Phylactère : L'Univers Rockfeller.
Plusieurs de ses bandes dessinées ont été réunies dans le comic book autoproduit anglophone Veena[5], publié irrégulièrement depuis 1991, premièrement comme un mini-comic, puis comme un comic book indépendant (1999 à 2001) et ensuite comme une bande dessinée en ligne (webcomic). Thériault crée le personnage John Star, publié dans Veena comic book et ensuite dans Mensuhell. Il publie aussi de courts récits variés dans plusieurs anthologies aux États-Unis comme Real Stuff, Duplex Planet (tous deux chez Fantagraphics Books), Legal Action Comics, 9-11: Emergency Relief (Alternative Comics)[6].
Il poursuit également depuis une vingtaine d'années une carrière d'illustrateur de livres et de designer pour l'industrie du dessin animé sur des séries comme Arthur, Animal Cracker, Caillou, Treasure, Flight Squad, Walter et Tandoori et autres.
Quittant Cinar animation en 2000, il se joint à Yanick Paquette et Clément Sauvé et partage le Studio 3265. D'autres se joignent ensuite pendant une dizaine d'années dont Serge Lapointe, Michel Lacombe, Stéphane Peru et Karl Kershl[7].
Publications
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2007 : Lauréat Prix Expozine, catégorie livre francophone, pour l'anthologie Plan Cartésien dirigée par Jimmy Beaulieu à laquelle il a participé[réf. nécessaire].
Références
↑Izabeau Legendre, La scène du zine de Montréal, Montréal, Aura, (ISBN978-2-9818084-5-5), p. 93,94
↑« Deux jeunes trifluviens et leur bande dessinée. », Le nouvelliste, cahier 2, Trois-Rivières, , p. 25 (lire en ligne)
↑Jean-Dominic Leduc, « Années 70 : Les super-héros Made in Kébec », dans Jean-Dominic Leduc, Demi-dieux : 40 ans de super-héros dans la bande dessinée québécoise, Montréal, mem9ire, , 160 p. (ISBN978-2-9814152-1-9, OCLC901994907), p. 14
↑(en) Marc Tessier, « The Montreal Comix Scene », The Comics Journal, vol. 5 « Special Edition », , p. 111
↑ a et bJean-Dominic Leduc, « Années 90 : Veena », dans Jean-Dominic Leduc, Demi-dieux : 40 ans de super-héros dans la bande dessinée québécoise, Montréal, mem9ire, , 160 p. (ISBN978-2-9814152-1-9, OCLC901994907), p. 68-69
↑Denis Lord, « Édition – Collectif Rêves », La Dépêche, Montréal, no 15, , p. 11
↑Jean-Dominic Leduc, « Années 00 : BDQ 2.0 », dans Jean-Dominic Leduc, Demi-dieux : 40 ans de super-héros dans la bande dessinée québécoise, Montréal, mem9ire, , 160 p. (ISBN978-2-9814152-1-9, OCLC901994907), p. 101
↑Jean « Obélix » Lefebvre, « Bandes dessinées : Pour ce que ça rapporte ! — Zeppelin », Nuit blanche, Québec, no 51, , p. 80