Appelé au départ Requiem, Solaris est devenu le « doyen » des magazines francophones du genre.
Solaris publie des nouvelles, des critiques, des entrevues et des reportages en lien avec la science-fiction et le fantastique, au Québec et ailleurs. De 1981 à 2000, le magazine a aussi publié des bandes dessinées et une chronique de critique de BD, toujours en lien avec les deux genres précités. La publication de celles-ci a été abandonnée à la suite de la réduction du format de publication de Solaris, qui passe du format magazine à celui du livre en 2000.
Les auteurs et chroniqueurs sont surtout d'origine canadienne et sont francophones.
Historique
Norbert Spehner, professeur de français au Cégep Édouard-Montpetit de Longueuil, fonde le magazine en avec l'aide de ses élèves. Il s'agit à ce moment d'un projet étudiant collégial dont il est le professeur responsable de l'encadrement. À cette époque, le magazine s'appelle Requiem et n'est encore qu'un simple fanzine amateur. Requiem forme le premier noyau structurant autour duquel s'est formé l'ébauche d'un véritable milieu littéraire de la science-fiction au Québec. C'est à cette date que se situe véritablement la naissance de la SFFQ moderne, librement inspirée du modèle anglo-saxon, avec ses revues et ses fanzines, ses anthologies et collectifs, ses congrès annuels et ses prix littéraires.
Le tout premier numéro de Requiem avait la forme d'un fanzine dactylographié de facture plutôt amateure. Mais cependant, deux caractéristiques le distinguaient de la plupart des nombreux fanzines anglophones des États-Unis et du Canada anglais : la qualité d'impression (fort correcte pour l'époque) et la publication de récits de fiction inédits.
De 1977 à 1980, la rédaction instaure le Prix Dagon, qui est remis à une nouvelle inédite soumise à un jury et qui sera publiée dans ses pages. À l'été de l'année 1979, à son numéro 28, le magazine Requiem change de nom pour Solaris. Norbert Spehner continue de faire la majeure partie du travail, mais secondé par Élisabeth Vonarburg à la direction littéraire et plus tard par Luc Pomerleau, responsable de la bande dessinée. Le Prix Dagon est maintenant remplacé par le Prix Solaris en 1981, et se divise en deux volets : un volet création littéraire, et un volet bande dessinée, le magazine ayant ouvert ses pages à la publication de celles-ci (de 1981 à 2000).
En juillet 2024, Solaris fête ses 50 ans[1] de publication.
Collaborateurs
Quelques-uns de ces collaborateurs travaillent sous un pseudonyme.
Auteurs de bande dessinée
Les auteurs de bande dessinée québécois sont généralement à la fois dessinateur et scénariste.
Il arrive qu'ils ne pratiquent qu'une seule de ces deux disciplines, travaillant alors en équipe avec quelqu'un de l'autre discipline.