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En 2014, il est candidat en troisième position sur la liste Nouvelle Donne pour les élections européennes dans la circonscription Île-de-France, après sa désignation par une commission d'adhérents tirés au sort[9].
En , la direction des services judiciaires du Ministère de la justice reproche à Eric Alt ses prises de position publiques comme responsable associatif (vice président de l'Association Anticor) et diligente contre lui une enquête administrative relative à sa neutralité comme magistrat et à son obligation de réserve[10]. En effet, invité de France 3 Corse ViaStella le , et répondant aux critiques de la préfète régionale de Corse qui regrettait qu’Anticor ait saisi le Parquet national financier (PNF) plutôt que le parquet de Corse dans une affaire de fraude aux primes agricoles, Eric Alt a relevé que « le procureur s’affiche aux côtés de la préfète », et regretté l'atteinte à « son apparence d’impartialité pour conduire une enquête». D'autre part, représentant Anticor dans l’affaire de Richard Ferrand et des Mutuelles de Bretagne, Eric Alt a représenté Anticor lors de l’audience de constitution de partie civile menée par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke au début de l'année 2018[11]. Eric Alt étant à la fois plaignant (au nom d’Anticor) et collègue du juge d’instruction, puisque magistrat au tribunal de Paris, les avocats de Richard Ferrand, invoquant cette situation, ont obtenu le dépaysement du dossier au tribunal de grande instance de Lille. Selon un « bon connaisseur du dossier » cité par le journal Le Monde : « Anticor dérange et on sent une volonté de chercher des poux dans la tête tant des magistrats que de l’association»[10],[12]. En , à la suite du rapport de l'Inspection générale de la justice, le Ministère de la justice a fait savoir qu'il abandonnait les poursuites[13].
↑ a et bSamuel Laurent, « Affaire Ferrand : le vice-président d’Anticor, également magistrat, est visé par une enquête administrative », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )