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Présentation
Type	Église
Dédicataire	Saint Blaise
Propriétaire	État
Patrimonialité	Classé MH (1981)
Département	Allier
Commune	Chareil-Cintrat
Coordonnées	46° 15′ 56″ N, 3° 13′ 28″ E

Cet article est une ébauche concernant l’Allier et les monuments historiques français.

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L'église Saint-Blaise est une église romane du XI^e siècle, située à proximité immédiate à du château de Chareil-Cintrat, dans la commune éponyme dans le département français de l'Allier^[1].

Description

C'est une église de petite taille composée d'une nef centrale aveugle de trois travées bordées de bas-côtés et s'ouvrant, à l'ouest par un porche avec caquetoire^[2]. Le chœur, l'absidiole sud et le clocher à base carrée qui le surmontait ont été détruits^[2]. L'absidiole nord existe toujours ainsi que la chapelle seigneuriale, ajoutée côté sud. Les bas-côtés présentent des voutes en quart de cercle très massives avec des baies étroites laissant penser que l'église date du début du XI^e siècle^[2]. Le caquetoire a lui été rajouté à la fin du XV^e siècle ou au début du XVI^e siècle offrant un abri et un espace de rencontre aux fidèles lors des entrées et sorties des offices religieux^[2].

Localisation

L'église est située dans le bas Chareil, à proximité immédiate du château de Chareil-Cintrat. La commune de Chareil-Cintrat dans le centre du département français de l'Allier est issue de la réunion de deux paroisses qui avaient chacune leur église^[2]. Si la commune s'étend désormais principalement sur le plateau qui domine l'église et le château, l'occupation primitive s'est faite à cet endroit abrité, non loin de la rivière Bouble et disposant d'une source abondante tout le long de l'année^[2].

Historique

Une campagne de fouilles menée en 2001 ont montré une occupation du site datant de l'époque gallo-romaine, probablement lié à la présence de la source^[2]. Un lieu de culte chrétien devait exister dès l'époque mérovingienne^[2] avec des habitations construites autour, dont sur l'emplacement actuel du château^[2]. L'église a été construite au début du XI^e siècle. Son abandon et sa destruction partielle datent du milieu du XIX^e siècle^[2] et sont significatives de l'évolution démographique de certaines communes du Bourbonnais à cette époque^[2]. Des tombes recouvertes d'une pierre tombale de trois curés de Chareil (Antoine, Pierre et Claude Tixeron, morts à la fin du XV et au début du XVI) se trouvaient dans ce chœur^[2]. Elles ont été transportées dans le nouveau sanctuaire construit sur le plateau voisin en 1883^[2].

Contrairement à d'autres églises de la même époque, la partie restante n'a subi aucune modification au XIXe siècle. On y retrouve ainsi les enduits intérieurs d'époque^[2].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1981^[1].