Édouard Eveno

Édouard Eveno
Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Rouen (?) ou Nice (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Édouard Jules EvenotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Taille
1,66 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Noir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Genre artistique
Distinctions

Édouard Eveno, né Édouard Jules Evenot le à Saint-Aubin-du-Cormier[1] et mort après 1952 à Rouen[2] ou à Nice, est un peintre, graveur et sculpteur français.

Biographie

À l'âge de sept ans, Édouard Eveno commence à dessiner les animaux du dompteur François Bidel. Il suit ensuite les cours de l'école des beaux-arts d'Amiens et apprend la sculpture dans l'atelier de Julien et Minotte. Il habite ensuite Albert, Saint-Quentin et Le Havre où il perd sa mère. Il rejoint alors une parente à Fougères puis accompagne le cirque Vasserot pendant un an. Il effectue son service militaire de 1905 à 1906 au 7e régiment d'artillerie à Rennes[3]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est affecté aux ateliers de chemin de fer de Sotteville-lès-Rouen. Professeur à la Société populaire d'études diverses de Sotteville-lès-Rouen[4], Édouard Eveno remporte le premier prix de l’École des beaux-arts de Rouen et un diplôme de l'Inspection académique de la Seine-Inférieure. Il présente ses œuvres au Salon des artistes rouennais, à la galerie moderne[5] et à la galerie Legrip[6],[7] de Rouen, à Sotteville-lès-Rouen[8] et à Paris[9].

Il dessine et peint essentiellement des grands fauves qu'il observe dans les ménageries à Rouen et à Paris[10]. Un de ses modèles favoris était le lion Negus offert par Menelik II au dompteur Julius Seeth. Le , il est blessé à une jambe par un lion de la ménagerie Marcel.

Il grave des eaux-fortes (Panthère et serpent, Lion marchant), dessine des sanguines (Tête de lion), peint des toiles (Le Repas des lions), sculpte en plâtre (Lion couché) et en bois une porte d'entrée d'un chêne sculpté[8].

De 1919 à 1937, il collectionne les animaux exotiques à son domicile, 6 rue Saint-Ouen-de-Pierrecourt près du jardin des plantes de Rouen[11]. Il possède dans sa collection de curiosités « la dépouille de la lionne Lydie, qui blessa mortellement la dompteuse Rosita Gandolfo ».

En 1952, il fait construire une villa dans le parc Liserb supérieur à Nice[12] où il s'installe[13].

Distinctions

Notes et références

  1. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, acte no 42.
  2. En 1980 d'après la notice le concernant sur mutualart.com. Cette date est soumise à caution. Il ne figure pas dans le fichier des personnes décédées en France après 1970.
  3. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1R1981, fiche matricule no 2408.
  4. Georges Dubosc, « Exposition Eveno », Journal de Rouen, no 264,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  5. Georges Dubosc, « Expositions E. Maillard et Eveno », Journal de Rouen,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  6. Fernand Guey, « À la galerie Legrip », Journal de Rouen,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  7. René Rouault de la Vigne, « Édouard Eveno à la galerie Legrip », Journal de Rouen,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  8. a et b René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 477.
  9. André Warnod, « À la gare Saint-Lazare allez voir le salon des Chemins de fer ! », Comœdia,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. Georges Dubosc, « Exposition E. Eveno », Journal de Rouen,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  11. « Une exposition zoologique », Journal de Rouen,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  12. « 19, rue Louis Prével », sur PSS-Archi,
  13. « Tableau Nu allongé par Eveno », sur proantic.com (consulté le )
  14. « La promotion violette », Rouen Gazette, no 394,‎ , p. 2
  15. « Médaille d'honneur des chemins de fer », Journal officiel de la République française,‎ , p. 7607 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

Liens externes