La commune compte 36 932 habitants au , se positionnant avec Saint-Martin-d'Hères comme l'une des deux principales villes de la banlieue de Grenoble, au sud de celle-ci. C'est une ville à fort caractère urbain, dont un centre n'a été développé que vers la fin du XXe siècle.
Ce territoire se positionne dans la partie sud de l'agglomération grenobloise, entre le Drac, principal affluent de l'Isère qui borde les falaises du massif du Vercors (situées à l'ouest) et les premiers contreforts de modestes reliefs situés en avant poste de la chaîne de Belledonne (au sud et au sud-est).
Le centre d'Échirolles (où se trouve l’hôtel de ville) est situé, par la route, à environ 7 km du centre de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, à 109 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 312 km de Marseille et 578 km de Paris.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Description
La majeure partie du territoire communal est fortement urbanisée et accueille la quasi-totalité de la population urbaine dans un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de maisons rurales, notamment dans la partie méridionale du territoire, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées (comportant généralement entre cinq et dix-huit étages), majoritairement implantées dans la partie septentrionale de la commune (secteur de la Villeneuve d'Échirolles)[2].
Dans sa partie la plus méridionale, dénommée « frange verte » par la mairie et qui est non urbanisée, le territoire échirollois est constitué de forêts, sillonné de nombreux sentiers menant vers le plateau de Champagnier[3]. Cet espace de verdure a été menacé par un projet de carrière dans les années 1970, celle-ci devant notamment fournir des matériaux destinés à l'extension du réseau routier ; il a été épargné à la suite de la mobilisation de la population locale et des associations naturalistes[4].
À l'instar de la plupart des zones urbanisées des communes de la cuvette grenobloise reposant sur une zone alluvionnaire formée par les sédiments déposés par l'Isère et le Drac au fil des millénaires, le relief du territoire échirollois est relativement plat. La commune est toutefois située entre deux massifs montagneux, la chaîne de Belledonne vers le sud-est et le plateau du Vercors à l'ouest.
La fonte du glacier de l'Isère, il y a environ vingt-cinq mille ans, entraîne la présence d'un lac pendant plus de dix mille ans, avec ses alluvions lacustres würmiennes[5]. La disparition progressive de ce lac n'en a pas moins laissé un nombre très important de petits cours d'eau dans la plaine nouvellement émergée. Ainsi, avant le XVIIe siècle, le Drac n'était pas canalisé et rejoignait l'Isère par de nombreux méandres vers l'actuel pont de la Porte de France, à proximité du centre-ville de Grenoble, le reste de la plaine, soumis aux inondations fréquentes se partageait entre marais, cultures et modestes pâturages.
Hydrographie
Le Drac, un affluent de l'Isère, borde la partie ouest de la commune. Son cours le sépare du territoire voisin de Seyssins. Il forme la limite entre Échirolles et Seyssins, située sur la rive gauche du torrent.
Le Canal des cent vingt toises constitue le seul axe d'écoulement artificiel franchi par l'autoroute A481, soumis à un régime hydraulique artificiel engendré par les besoins de la microcentrale électrique du Rondeau[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 079 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse à 13 km à vol d'oiseau[9] et 1510 m d'altitude plus haut (soit environ 10°C d'écart lié à la différence d'altitude), est de 5,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Échirolles est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (44,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,9 %), forêts (10,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La commune est composée d'un bourg principal et de plusieurs lieux-dits. Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire d'Échirolles, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].
Comboire (Zone d'activités)
la Villeneuve d'Echirolles qui comprend :
les Granges,
Surieux,
les Essarts
le Haut-Bourg,
le Mas fleuri,
la Luire,
Bayard,
Le Rondeau,
Le Village II,
la Viscose,
la Ponatière
la Petit Quinzaine,
Château Gaillard
Gringallet
la Buclée
la Commanderie
la Savoyarde (zone boisée)
Pend-Loup (zone boisée)
Ces quartiers sont très différents et très peu liés actuellement, bien que la commune réfléchit très sérieusement pour augmenter la cohésion urbaine de l'ensemble de la ville.
Le centre-ville se veut le premier quartier de ce projet de cohésion. Bâti sur des réserves foncières acquises dans les années 1970, les travaux ont débuté seulement lorsque la commune s'est sentie financièrement capable de les mener, soit à partir de 1992. L'objectif de ce projet était de réunir des activités diverses, permettant la rencontre et la centralité : On y trouve l'un des plus grands multiplex de l'agglomération, un bowling, de nombreux fast-food et une série de restaurations rapides, un lycée, et enfin le siège de la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment et autres services publics. Le centre-ville a été construit en deux tranches principales : la première était dédiée à l'installation des grands équipements (Multiplex, lycée, une partie des Universités de Grenoble). La seconde tranche s'est concentrée sur des objectifs de développement durable, en intégrant la notion de performances énergétiques au bâti et en réalisant un parc, le Champ de la Rousse, plusieurs fois récompensé pour son intérêt environnemental.
Logement
C'est dans les années 1920 que la cité dite « ouvrière » de la Viscose est sortie de terre, permettant aux ouvriers de ne faire qu'une centaine de mètres pour retrouver leur logement. Cette cité est à l'origine d'une véritable augmentation de la population. C'est le début des logements sociaux échirollois. Avant cette date, les Échirollois étaient concentrés dans le vieux village. Dans les années 1960, c'est au tour du quartier voisin de La Luire de voir le jour (aujourd'hui, ces deux cités sont considérées par les jeunes populations comme un « méga-quartier »). Après les Jeux olympiques de 1968, Échirolles a vu la naissance de nouveaux quartiers : Village II, Village I, la Villeneuve... cette dernière intègre aujourd'hui une très grande partie de la population échirolloise. Enfin, dans les années 2000, le quartier centre-ville a connu une importante croissance économique mais également démographique.
, une série de scènes de violence s’enchaîne dans la banlieue grenobloise : coups de feu, rixes et fusillades[20].
Voies de communication et transports
Voies routières
Échirolles se trouve dans la banlieue sud de Grenoble. Elle est traversée par la Rocade sud de la ville (RN 87), et desservie par trois sorties :
Tout comme la proche banlieue de Grenoble, cette ville n'échappe pas aux difficultés du trafic routier aux heures de pointe. Elle est toutefois bien aménagée avec de longues avenues qui rejoignent Grenoble comme le cours de la Libération.
Les transports en commun sont relativement bien développés et permettent de se déplacer directement entre Échirolles et Grenoble. La plupart des autres communes de l'agglomération sont assez facilement accessibles par les transports de l'agglomération grenobloise (M TAG), à la suite de la mise en place d'un Pôle Multi modal.
Une halte ferroviaire de la SNCF , desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, bénéficiant d'un parking relais permet la connexion directe avec la tramway (ligne A) qui traverse la commune. Il est possible de prendre le train à Échirolles avec un titre de transport M TAG en plaçant son vélo dans le train, en garant sa voiture au parking relais, un titre de transport M TAG étant délivré (valable pour le nombre de passagers dans la voiture), permettant ainsi de voyager sur tout le réseau de transport en commun.
Des lignes de bus « Chrono » constituant les lignes majeures du réseau de la société publique locale M TAG sillonnent également le territoire communal dont la ligne C2 (Grenoble — Louise Michel ↔ Claix — Pont Rouge), la ligne C3 (Échirolles — Centre du graphisme ↔ Grenoble — Victor Hugo). Il existe également d'autres lignes, dites « proximo » (notamment la ligne 16) assurant le transport dans des secteurs non desservie par le tramway et les lignes majeures.
Quelques photos des différents moyens de transports utilisés à Échirolles
Un TER assurant la liaison entre le campus universitaire de Grenoble et le centre-ville au niveau de la Halte d'Échirolles
Tramway de la ligne A entre Les Granges et Alpexpo
Autobus de la ligne Chrono
Bus de l'ancienne ligne 13 avec la mention Échirolles
Panneau de sortie 7 de la rocade Sud
Tramway ligne A en provenance d'Échirolles
Pistes cyclables
Le réseau de pistes cyclables se développe petit à petit.
À la différence des bus, une passerelle cycles et piétons permet de franchir la rocade et le Drac entre Seyssins et Échirolles.
La ville d'Échirolles propose, en partenariat avec la métropole Grenoble-Alpes Métropole, deux nouveaux services afin d'élargir l'offre de transport des habitants de la commune dont la mise à disposition de vélos en libre service et la création de consignes individuelles sécurisées (dite métrovélobox fermé pour stocker son vélo) dont un bloc est visible à l'arrêt Auguste-Delaune du Tramway, ligne A[22].
Le territoire d'Échirolles est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes du territoire de l'agglomération grenobloise[23].
Des crues importantes du Drac, torrent qui longe la partie occidentale du territoire communal, peuvent entraîner des inondations. La préfecture a réorganisé la prévention des inondations[25].
Toponymie
L'étymologie du nom Échirolles est controversée. L'hypothèse la plus populaire la fait remonter à une forme latine signifiant « écureuil », expliquant pourquoi le mammifère figure sur le blason de la ville. Une seconde hypothèse, basée sur l'existence de lieux-dits paronymes (c'est-à-dire portant presque le même nom) et présentant des caractéristiques topographiques similaires, la relie au mot « laîche », du nom d'une plante des zones humides. Échirolles aurait alors signifié « [prairie à] laîche » à l'origine.
Une dernière théorie rapprocherait le nom d'Échirolles de la racine latine « Ex-Cularo » dont la contraction au fil des siècles aurait donné le nom de la commune. Cularo étant le nom celtique de Grenoble cela signifierait « à l'extérieur de Cularo », donc lieu en dehors de l'enceinte de la cité[26].
Situé au sud du bourg antique de Cularo, le territoire échirollois était situé sur la zone de peuplement des peuples gaulois dénommés Allobroges. Le christianisme se diffuse dans la région autour du IVe siècle.
Époque contemporaine
En 1825, la création d’une paroisse locale sépare le village d'Échirolles de la paroisse de Bresson. Le territoire acquiert alors une certaine reconnaissance permettant l'annonce d'une future autonomie, les habitants décident dès lors de demander au gouvernement du roi Louis-Philippe 1er la création de la commune[27].
C'est l'ordonnance royale no 5147 du qui a officiellement créé la commune d'Échirolles par démembrement des communes de Grenoble et de Jarrie[28].
Ancien village ouvrier, dont la plupart des habitants travaillaient dans les usines de viscose, matière inventée par le comte Hilaire de Chardonnet en 1884 et qui connut un bel essor à Échirolles dès les années 1920, avant de connaître une diffusion mondiale.
En septembre 2024, un immeuble d'Echirolles servant de point de deal en face de la mairie est évacué à cause des risques engendré par le trafic de drogues. La situation est « inédite », selon la maire, Amandine Demore[29].
Chargée des ressources humaines dans un centre de santé, puis contractuelle de la fonction publique territoriale Conseillère départementale d'Echirolles (2021 → )
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 36 708 habitants[Note 6], en évolution de +2,38 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Située dans l'académie de Grenoble, la commune compte de nombreux établissements scolaires du premier et du second degré mais aussi des établissements d'études supérieures et une école de musique.
Établissements scolaires
La commune gère douze écoles maternelles et dix écoles primaires (l'école élémentaire A. Delaune, l'école élémentaire Francçoise Dolto, l'école élémentaire Jean Jaurès, l'école élémentaire Jean Moulin, l'école élémentaire Jean Paul Marat, l'école élémentaire Joliot-Curie, l'école élémentaire Marcel Cachin, l'école élémentaire Marcel David, l'école élémentaire Paul Langevin et l'école élémentaire Vaillant Couturier).
Elle compte également trois collèges (le collège Jean Vilar, le collège Louis Lumière et le collège Pablo Picasso) ainsi que deux lycées (le lycée Marie Curie et le lycée professionnel Thomas Edison)[40].
Établissements d'études supérieures
CGCV, Centre du Graphisme et de la Communication Visuelle, qui organise plusieurs activités au cours de l'année liées à la Biennale de design graphique d'Échirolles.
Le conservatoire de musique, labellisée Conservatoire à Rayonnement Intercommunal (CRI), dispense des cours destinés à tous les publics avec des ateliers parents-enfants, ainsi que de l'art-thérapie en collaboration avec l'EHPAD, voisin[41].
Équipement social et sanitaire
La commune compte deux établissements sanitaire sur son territoire, un établissement public : l'hôpital Sud, établissement du CHRU de Grenoble et un établissement privé : la clinique des Cèdres.
L'hopital Sud, inauguré le [42], est situé dans la partie est de la commune, sur l'avenue de Kimberley. D'une capacité de 340 lits, il comprend de nombreux services d'hospitalisation (orthopédie, traumatologie, rhumatologie) ainsi que les activités de radiologie interventionnelle et une IRM. Le site héberge des unités de gériatrie pour un nombre total de 245 lits. L'établissement accueille également en son sein l'institut de rééducation dont l'activité se base sur les soins de suite et de réadaptation[43].
La clinique des Cèdres
La clinique des Cèdres est située dans le centre de la commune. Celle-ci propose 200 lits d'hospitalisation, dont une maternité[44].
Équipement culturel
La Rampe (739 places) et La Ponatière (171 places) sont deux salles de la ville d’Échirolles dédiées a des spectacles vivants[45].
Le Football est représenté par le FC Échirolles, créé en 1949 et compte 24 équipes en coupe et championnat(district et ligue)et 10 en plateaux(district).
Les Seniors 1 évoluent en Régional 1 Est et sont éliminés de la coupe Laura Foot et la Coupe de France de football 2017-2018. Mais ces Seniors ont remporté 2 Coupes Laura FOOT(Rhone Alpes). Malheureusement, les U19 se font éliminer en Coupe Gambardella (32e) contre l'Olympique de Marseille le à Eugène Thenard (Score final : 1-1 (t.a.b 2-4) pour les Marseillais).
8 stades de football appartiennent au FC Échirolles, à Échirolles (Navis, Eugène-Thénard, Pablo-Picasso 1 et 2, Auguste-Delaune, Parc des Sports Jean-Villar), et à Eybens (Stade des Ruires).
L'OC Eybens a coopéré avec le FC Échirolles puisque le stade fait partie de la frontière de Échirolles à Eybens.
Water-Polo
L'Échirolles Water Polo est le club phare de la ville, comptant aussi bien une équipe masculine (Division 4), qu'une équipe féminine (Division 2).
Ce club est présent, et mis en valeur, au sein du clip Un jour au mauvais endroit, relatant une tragédie récemment arrivée au sein de la commune.
Lieux de cultes
Cultes catholique
La communauté catholique d'Échirolles est rattachée à la paroisseBienheureux Charles de Foucault, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne.
Autres cultes
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Médias
Presse locale
La presse locale est dominée par le quotidien régional Le Dauphiné libéré, fondé en 1945, et dont le siège est à Grenoble. Ce quotidien fait partie du groupe Est Bourgogne Rhône Alpes. Son tirage quotidien est d'environ 270 000 exemplaires[46]. L'édition de Grenoble Sud Romanche et Oisans correspond au secteur de diffusion d'Échirolles.
Il existe également Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné le journal d'annonces légales diffusé de façon hebdomadaire dans le département de l'Isère et dont le siège est situé à Grenoble, ainsi que Le Postillon une publication bimestrielle concernant la ville et l'agglomération grenobloise. Indépendant et à tendance critique (présentant également des caricatures). Créé en 1885, puis épisodiquement disparu, sa version moderne, en version papier autant que numérique, date de 2009[47].
La mairie d'Échirolles distribue gratuitement dans les boîtes aux lettres des résidents de la commune, un journal d'information dénommé Cité Échirolles dont l'édition bimestriel permet d'informer les habitants des décisions du conseil municipal, des travaux et des animations organisées sur le territoire de la commune[48].
Télévision locale
Le bassin grenoblois bénéficie par ailleurs de la présence de chaines de télévisions régionales comme France 3 Alpes qui propose une édition locale du service public. Celle-ci domine historiquement l'information locale en offrant des reportages sur divers lieux de la région.
La chaîne locale TéléGrenoble est une chaîne de télévision privée mise en service en . Devenue en 2011, TéléGrenoble Isère, elle propose de multiples reportages d'actualités locales sur Grenoble et l'ensemble du Grésivaudan et du Pays Voironnais.
La ville compte de nombreuses entreprises situées dans plusieurs zones d'activités anciennes (la ZA des Essarts qui accueille le siège de la Société Métallurgique de Grenoble, la ZA des Granges ou encore celle de Sud village...), ou plus récente comme le parc d'entreprises "Sud Galaxie" créé en 1987. À l'instar de la banlieue sud de Grenoble, et grâce à son passé, Echirolles reste une ville industrielle. Notamment avec les établissements Caterpillar qui en occupent une surface importante.
De dimension plus modeste par la surface, un important centre R&D de développement et expertise en solutions informatiques, dénommé Bull Grenoble[49] est installé rue de Provence sur un site occupé précédemment et successivement par la Télémécanique et la SEMS. En 2014, Bull a été racheté par la SSII française ATOS[50].
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[51],[52].
Secteur commercial
Au niveau commercial, la commune abrite deux zones commerciales d'importance régionale, le centre commercial Grand'Place (dans sa partie située autour de l'hypermarché Carrefour) et l'Espace Comboire, situé entre le Drac et l'A480.
Un temple romain surgissait en proximité du château au lieu où fut probablement bâtie la première chapelle Saint-Jacques d'Échirolles, puis détruite en 1847 et qui sera à la suite remplacée par l'église paroissiale au même lieu.
Selon les légendes du Dauphiné, citées par Nicolas Chorier et Guy Allard, Jacques serait un pèlerin ou ermite ayant terminé sa vie à Echirolles au IXe siècle, enterré dans une tombe protohistorique qui se trouvait devant l'entrée, à droite, de l'ancienne église Saint-Jacques d'Échirolles dédiée à l'apôtre Jacques le Majeur. Selon d'autres légendes locales reprises dans le livre "À la découverte du Vieil Échirolles", les templiers d’Échirolles auraient ramené de la Terre Sainte les restes de saint Jacques[Lequel ?], puis enterrés dans l'ancien tombeau à côté de cette chapelle.
La présence du tombeau donna lieu à un pèlerinage important, auquel participa notamment l'empereur Charles IV selon la tradition lors de son passage en 1365 dans le Dauphiné. Dès 1377, les consuls de la ville de Grenoble font le vœu de placer leur ville sous la protection de saint Jacques, contre les inondations du Drac, et de faire un pèlerinage des consuls, chaque 25 juillet jour de la fête patronale, à Saint-Jacques d'Échirolles, offrant des torches et un écu d'argent pour que les "eaux du Drac ne causent aucun dommage à la ville de Grenoble et à sa territoire"[54]. Le premier pèlerinage des consuls est archivé dans les comptes de la ville de Grenoble de 1387. Cependant, l'identité des restes du saint enterré dans le tumulus devant l'église a été questionnée en 1488 par Laurent Alleman, évêque de Grenoble : le tombeau ouvert par lui le révéla les ossements d'un corps inhumé selon des techniques très anciennes. Le procès-verbal de l'Evêque signale que l'identité du corps est "encore ignorée" et soumet la question au Pape et au Saint-Siège Apostolique. En attendant la réponse de Rome, l'évêque stipule que "le corps ne doit pas être vénéré publiquement comme saint"[55]. Aucune réponse ne vint de Rome, et les choses en restèrent là. L'annonce de l'évêque n'arrêta pas le pèlerinage, qui s'acheva seulement à la Révolution française[53],[56].
La commune d’Échirolles compte six mosquées concentrées dans les quartiers de la Villeneuve, du Village 2 et de la Luire. La grande mosquée d’Échirolles à portée d'agglomération a été inaugurée en sur le quartier ouest de la commune, dans le secteur Navis[57].
Le château Saint-Jacques, une maison forte de la fin du Moyen Âge[53], se trouve sur la première colline de la commune, dominant le cours du Drac. Collé au château, on trouve une stèle romaine dédiée à Mercure, à la mémoire du temple qui surgissait en proximité du château[56].
Quelques photos de divers bâtiments et monuments d'Échirolles
En , la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[65].
En 2014, la commune avait obtenu « une fleur »[66].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Le bourg d'Échirolles est distrait des communes du Grenoble et de Jarrie, arrondissement de Grenoble, département de l'Isère, et érigé en commune particulière » : No 5147 - Ordonnance du Roi sur Gallica, dans le Bulletin des lois du royaume de France, IXe série, IIe partie, Ire section, p. 655.
↑ abc et dEric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 272-275.
↑(la) Deniers communs, comptes et pièces de comptes, référence AMMG CC 1402, , Folio 12
↑A la découverte du vieil Echirolles, La Tronche-Montfleury, Edition des Cahiers de l'Alpe, , p. 82-83.
↑René Guillemier, Notre-Dame des autels et la « Roche Courbière », , 120 p. (ISBN978-2-8106-0283-4, lire en ligne), p. 59-60 ; Société des écrivains Dauphinois, A la découverte du vieil Echirolles, (présentation en ligne), p. 86-87.
↑Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome II », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVIII, , p. 21, lire en ligne sur Gallica.
↑Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Inventaire-sommaire des archives départementales des Bouches-du-Rhône : Inventaire des archives du grand prieuré de Saint-Gilles, Paul Dupont, (lire en ligne), p. 37.