Les premiers habitants de Zorgho sont des descendants du Mogho Naba Kouda, neuvième Empereur des Mossi qui a vécu à la fin du XVIe siècle. L’histoire rapporte que deux fils du Mogho Naba Kouda ont quitté Ouagadougou à la recherche des fiefs. Ces deux frères s’installèrent ensemble à Bando (localité située non loin de Zorgho). Les populations autochtones ayant remarqué la présence des deux princes dans le village informèrent le Mogho Naba pour connaître l’attitude à tenir à leur égard. Ce dernier leur ordonna de trouver des terres à ses deux fils. L’aîné fut installé dans une zone peuplée de plantes à grappes appelées « Zordo » en mooré d’où le nom Zorgho. Le second lui fut envoyé à Zoungou, village situé à une vingtaine de kilomètres au Sud. Un jour l’aîné reçu la visite de son petit frère de Zoungou. Celui-ci le trouva dans l’abondance, et après avoir bien mangé il rota le mot rot signifie en mooré « Zodgo ». Les deux prononciations confirment l’appellation Zorgho.
, Zorgho devient le chef-lieu de la province du Ganzourgou.
La ville de Zorgho (chef lieu de la province) devient commune le , puis commune de plein exercice le par loi no 004-93/ADP. Elle est administrée par un maire élu démocratiquement le . Le maire est assisté dans ses fonctions de 34 conseillers municipaux et d’un exécutif de six membres qu’il préside.
Zorgho a signé un protocole d’amitié le avec la ville de Bousbecque, commune de 4 700 habitants dans la région Hauts-de-France.
Économie
L’activité principale demeure l’agriculture de subsistance appuyée par un élevage intensif. L’artisanat est très présent mais est généralement pratiqué comme activité secondaire (poterie, teinture, bijouterie…).
Santé et éducation
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Zorgho accueille le centre médical régional avec antenne chirurgicale (CMA) ainsi qu'un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) situé dans sa section urbaine[2].