Zahia Rahmani naît le [1]. Elle est issue d’une famille de dix enfants[1]. Son père est un harki et sa mère est kabyle[2]. Son père reste en Algérie en 1962 après la guerre car sa mère est sur le point de la mettre au monde[2].
Zahia Rahmani arrive en France en 1967[1]. Son frère aîné meurt en 1971, c'est à lui qu'elle dédie ses premiers écrits[1]. Elle étudie à Paris la littérature et l'histoire de l'art moderne et contemporain[3]. Dans son récit Moze, elle évoque le suicide de son père[1].
De 2015 à 2021, elle dirige le projet de recherche collective et multilingue Sismographie des luttes. Ce projet recense les revues critiques et culturelle non européennes. Il donne une voix et une visibilité aux communautés dominées et opprimées par les politiques coloniales qui ont exprimé leurs revendications d’émancipation en produisant des revues[7].
Prix Albertine 2020, qui récompense « l’œuvre de fiction francophone contemporaine préférée des lecteurs américains » pour son roman Musulman[17],[18].
↑Patrick Caffin, « Oise : « Musulman », le roman de Zahia Rahmani primé aux Etats-Unis : L’autrice beauvaisienne vient de recevoir le prix Albertine 2020 qui récompense « l’œuvre de fiction francophone contemporaine préférée des lecteurs américains » », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
Évelyne Ledoux-Beaugrand et Anne Martine Parent, « Telle Antigone, relever le père harki. Le récit comme sépulture dans Moze de Zahia Rahmani », Études françaises, vol. 52, no 1, , p. 55-72 (lire en ligne).
Barbara Havercroft et Bruno Blanckeman, Narrations d’un nouveau siècle: Romans et récits français (2001-2010), Presses Sorbonne Nouvelle, , 324 p. (lire en ligne), p. 96