Le , il est affecté à l'escadrille N 38 avant d'être transféré dès le à l'escadrille N 77[4] qui, nouvellement créée, est transféré le à la 8e armée, sur le front de Lorraine[3].
Le , il force un avion biplace ennemi à se poser au sud d'Étain (dans la Meuse), ce qui lui vaut sa première citation (le ) mais n'est pas une victoire homologuée[4]. Le , il abat un LVG au-dessus d'Autry dans les Ardennes, pour sa première victoire homologuée et la seule qui ne soit pas « en coopération » (c'est-à-dire que plusieurs pilotes sont impliqués dans la destruction de l'appareil ennemi)[4].
Il est promu adjudant le 25 aout 1917, puis sous-lieutenant à titre temporaire le [3]. Entre-temps, le , l'escadrille N 77 est entièrement équipée de SPAD et est renommée SPA 77.
Le , Le capitaine Pierre Mouronval, le lieutenant John Pierre Battle et le sous-lieutenant Barbaza détruisent un ballon d'observation allemand au nord de Quessy, dans l'Aisne ; c'est la seconde victoire de Barbaza[4]. Le , il est confirmé au grade de sous-lieutenant[5]. Le , Barbaza et le maréchal-des-logis Albert Armangué détruisent un avions ennemis au-dessus d'Armentières[4], sa troisième victoire. Les deux dernières ont lieu lors d'une même sortie : le , un patrouille constituée des sous-lieutenants Barbaza et Maurice Boyau, de l'adjudant Émile Strohl et dirigée par le lieutenant Henri Decoin détruit consécutivement (en vingt-deux minutes) deux ballons d'observation au-dessus de La Haie-des-Allemands et Foulcrey (en Moselle). Les deux victoires sont attribuées conjointement à l'ensemble de la patrouille, portant ainsi le total d'Yves Barbaza à cinq[4], chiffre qui lui confère le titre informel d'as de l'aviation.
Le , le sous-lieutenant Yves Barbaza est fait chevalier de la Légion d'honneur : « Un officier de haute moralité et à la bravoure affirmée. A rendus pendant deux ans d'innombrables services dans le corps d'armée et à l'aviation de chasse. Après avoir exécuté de nombreuses missions photographiques, en particulier lors de la bataille de Verdun, il passa dans une escadrille de chasse où il s'est immédiatement affirmé par son énergie et sa grande conscience de la dévotion. Chef de patrouille remarquable qui a effectué de nombreux combats, souvent loin derrière les lignes allemandes. Le 15 septembre 1918, il a mis en flammes deux ballons (3e et 4e victoires, trois citations). »[4]
Il reçoit également la Croix de guerre avec trois palmes et l'étoile de Vermeil[4].
L'après guerre
Après guerre, Barbaza sert brièvement dans l'Escadrille SPA 89 à partir d'[3] avant d'être démobilisé le 1er août de la même année. Il reste néanmoins officier de réserve et est promu lieutenant le . Il quitte finalement la réserve après la Seconde Guerre mondiale le [4].
Il meurt à Paris le et est enterré à l'ancien cimetière de Sannois[6].