Plus à l'aise en salle qu'en plein air, Yunier Pérez établit régulièrement des chronos sur 60 m en dessous de 6 s 55. Il possède un record à 6 s 49, établit à Moscou en 2014. Le , il remporte le meeting en salle de Paris en 6 s 54[1].
Le 1er juin à Montreuil, il porte son record personnel du 100 m à 10 s 19 (ancien à 10 s 22 en 2009) puis l'améliore deux jours plus tard à Marseille en 10 s 12[2]. La semaine suivant, il réussit 10 s 10 à Castellón (record personnel) avant de courir en 9 s 92 à Stockholm le 18, mais avec un vent beaucoup trop fort (+ 4,8 m/s). Le , à Ostrava, il court en 10 s 09 (encore record personnel), seulement battu par Usain Bolt (10 s 06)[3]. Il le descend encore à Paris avec 10 s 05 puis à 10 s 03 à Sotteville-lès-Rouen et enfin 10 s 00 à Madrid, le [4].
Établi en Espagne depuis le [5] afin de concourir pour ce pays, il est naturalisé turc contre une grosse somme d'argent pour 3 mois, avant de renoncer[6]. Il demande la naturalisation espagnole en 2014[5] et la reçoit en [7] mais le processus de gel des naturalisations de l'IAAF ne l'autorise pas à concourir de suite pour son nouveau pays, bien que Pérez espère s'aligner sur le 60 m des championnats du monde en salle 2018[7]. Cela explique par ailleurs pourquoi l'athlète n'a participé à aucun championnat international depuis 2010 alors que ses références chronométriques lui assurent une place[7].
Yunier Pérez est père d'un garçon né en 2008, mais ne l'a pas vu depuis sa déserte de l'équipe de Cuba en 2010, les lois l'interdisant de retourner sur le territoire pendant 8 ans[5].
↑Annabelle Rolnin, à l'AccorHotels Arena de Paris, « Meeting de Paris : Pascal Martinot-Lagarde vainqueur du 60m haies », L'Equipe.fr, (lire en ligne, consulté le )