Elle est la fille du lamido de Tcheboa[3], dans la Région du Nord (Cameroun), où elle fait ses études secondaires. En 1971, elle s'inscrit au lycée technique de Douala, où elle obtient un baccalauréat. Après l'obtention de son diplôme, elle étudie l'économie à l'université de Rouen en France, sanctionnée par une licence en 1975. De retour au Cameroun, elle travaille à la SNI pendant une courte période avant d'aller aux États-Unis pour étudier à l'université de Georgetown et à Claremont Graduate School, où elle obtient un MBA[4].
De retour au Cameroun, en 1979, elle rejoint la SNI en tant que directrice adjointe des finances. En , elle occupe son premier poste ministériel en tant que ministre de la Condition féminine. Elle succède à Delphine Zanga Tsogo en en tant que présidente du bureau national de l'Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). En , elle devient ministre des Affaires sociales et de la Condition féminine, jusqu'en [5]. En juin et , elle supervise les séminaires de formation des présidents de section du RDPC[6]. En 2009, elle est nommée par décret présidentiel à la tête de la SNI, en remplacement de Esther Dang.
Engagement pour les femmes
Yaou Aïssatou, considérée comme une femme engagée, mène un combat sur la situation de la femme en société. D’où la création de deux associations féminines de développement : CFR et Professional Women Association. Ayant le statut de ministre, elle va amener plusieurs Camerounaises à savoir prendre en main leur destin à travers la vie associative. Elle prône l’importance et l’intérêt de la formation à travers les séminaires, les conférences et autres ateliers.
Avec la conférence internationale de Pékin en 1995, elle remporte une autre victoire, la participation du Cameroun au grand forum mondial sur la femme qui a permis de comprendre qu’il ne s’agissait pas seulement de résoudre les problèmes des femmes mais qu’à travers la femme on peut résoudre les problèmes sociaux[7].
↑Histoire des Femmes célèbres du Cameroun, collection Portraits, Éditions Cognito, 2008, p. 42.
↑Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh et Mark W. DeLancey, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, , 46–47 p. (ISBN978-0-8108-7399-5, lire en ligne).
↑Léontine Babeni, Femmes d'impact, Yaoundé, Les éditions tropiques, , 115 p., p. 115.
CHUYSanté, EPA (100%) [1978, Yaoundé, eff : 554, A. G. Essomba, 1,09 Mds (-0,18 Mds)]
HGYSanté, EP (100%) [1987, Yaoundé, eff : 418, V. de P. Djientcheu, 2,43 Mds (-0,18 Mds)]
HGDSanté, EP (100%) [1987, Douala, eff : 636, L. H. Namme, 3,25 Mds (0,99 Mds)]
HGOPYSanté, EP (100%) [2001, Yaoundé, eff : 508, A. F. Fobuzshi, 1,2 Mds (0,77 Mds)]
CPCSanté, EP (100%) [1959, Douala, eff : 204, E. Carniel, (0,32 Mds)]
HGOPEDSanté, EP (100%) [2014, Douala, eff : 446, E. T. Mboudou, 1 Mds (0,44 Mds)]
IMPMSanté, EP (100%) [1974, Yaoundé, eff : 222, J. L. E. Oyono, 0,4 Mds (0,73 Mds)]
LégendeNom de l'entrepriseAgro. Ind.: Secteur Industriel#, SCP (100%): Forme juridique¤ (% participation de l'État) [Année de création, Siège, Effectif, Directeur général, Chiffre d'Affaires (Résultat)] # : Agro. Ind.: Agro Industrie; Transp.: Transports; Comm.: Communication / ¤ : SCP : Société à Capitaux Publics, SEM: Société d'économie Mixte, EPcCS: Etablissement Public à caractère spécial Siège social, EPcIC : Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial... : Chiffre en hausse par rapport à l'année précédente, : Chiffre en baisse par rapport à l'année précédente