Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Achawa, Adjao, Ajaua, Ajáua, Chiyao, Ciyao, Veiao, Wahyao, Wayao, Wayao'we, Yaos[1].
Histoire
Les Yao seraient traditionnellement originaires d'une région située entre les rivières Ruvuma et Lugenda. Ils auraient migré dans le sud du Malawi dans les années 1830, du fait de leur activité de marchands d'esclaves pour le compte des Swahilis sur la côte du Mozambique.
Ayant une culture, des traditions et une musique particulièrement riches, ils auraient été initialement musulmans, et comptent parmi eux Bakili Muluzi, président du Malawi de 1994 à 2004.
Langue
Leur langue fait partie de la famille des langues bantoues : le chiyao (signifiant « langue Yao », chi signifiant « langage »), mais connue comme étant Achawa, Adsawa, Adsoa, Ajawa, Ayawa, Ayo, Ayao, Djao, Haiao, Hiao, Hyao, Jao, Veiao, ou Wajao. Le nombre total de locuteurs était estimé à 1 916 000 au début des années 2000, dont environ 1 000 000 au Malawi (2001), 496 000 au Mozambique (2006) et 420 000 en Tanzanie (2006), auxquels s'ajoutaient quelque 200 familles en Zambie dans les années 1970[2].
Culture
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(pt) Manuel Gomes da Gama Amaral, O povo Yao = Mtundu Wayao : subsídios para o estudo de um povo do noroeste de Moçambique, Instituto de investigaçÃo científica tropical, Lisbonne, 1990, 493 p. (ISBN972-672534-8)
(en) J. Clyde Mitchell, The Yao Village: A Study in the Social Structure of a Malawian Tribe, Manchester University Press, Manchester, 1971 (ISBN0-7190-1020-9)
Bernard Nantet, « Yao » dans Dictionnaire de l'Afrique. Histoire, civilisation, actualité, Larousse, 2006, p. 296 (ISBN2-03-582658-6)