Yang a remporté plusieurs médailles en nage libre aux Jeux asiatiques de 2018 avec le bronze sur 100 mètres, l'argent sur 200 mètres et sur le relais féminin 4 × 100 mètres, l'or sur le relais 4 × 200 m.
Aux Jeux olympiques de la jeunesse d'été de 2018 à Buenos Aires, Yang a remporté le bronze au 50 mètres nage libre, l'argent au 100 mètres nage libre et au 200 mètres nage libre, ainsi que l'or dans les deux relais 4 × 100 mètres quatre nages et 4 × 100 mètres quatre nages mixte.
Toujours en 2018, elle décroche son premier titre aux championnats du monde de natation en petit bassin avec le relais chinois sur 200 m nage libre (avec Li, Zhang et Wang) mais aussi le bronze sur 4 × 100 m. Elle échoue à se qualifier sur la finale individuelle du 200 m.
Elle établit le nouveau record junior sur 200 m nage libre aux championnats du monde de natation 2019 en finissant cinquième de sa finale en 1 min 55 s 43.
À 19 ans, elle participe en 2021 aux Jeux olympiques de Tokyo à cinq courses : en individuel, elle établit le huitième meilleur temps sur 100 m en série mais préfère déclarer forfait puis sur 200 m elle accède à la finale mais se classe quatrième à trois centièmes du bronze ; en relais, elle nage la finale pour conclure le 4 × 100 m 4 nages mais l'équipe est également quatrième derrière l'Australie, les États-Unis et le Canada. C'est une première médaille d'argent pour le relais chinois avec le relais mixte 4 × 100 m composé de Xu, Yan et Zhang et la consécration avec le titre olympique sur sa spécialité dans le relais 4 × 200 m avec un nouveau record mondial réalisé avec Tang, Zhang et Li en 7 min 40,33 s[1].
Controverses
Une enquête réalisée par l’ARD, et par le quotidien américain, le New York Times, révèle que 23 des meilleurs nageurs et nageuses chinois ont été testés positifs à la trimétazidine début 2021 lors d’une compétition à Shijiazhuang (Chine). Sur les 23 athlètes contrôlés positifs, 13 ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo quelques semaines plus tard dont Yang Junxuan [2],[3],[4].
L’agence antidopage américaine Usada accuse l'Agence mondiale antidopage (AMA) d’avoir étouffé l’affaire et ne pas avoir sanctionnés les nageurs. L'AMA conteste formellement cette accusation sans pour autant réfuter la contamination[2] et désigne un procureur indépendant pour examiner sa gestion du dossier[5].