Il est le deuxième fils de Yamamoto Shotaro. Dès 1891, il fréquente l’école Stella Matutina, première école marianiste du Japon. Il devient pieux catholique malgré la vive opposition de sa famille qui demeure bouddhiste.
À Noël 1893, il est baptisé sous le nom chrétien d’Étienne. Il est confirmé en 1896 par l’archevêque de Tokyo, Pierre Marie Yossouf. De passage à Rome, il est reçu par le pape Léon XIII.
À la suite de l’accord du , l’empereur du JaponHirohito lui confère le titre de comte via une ordonnance impériale du , puisqu’il s’est illustré durant la guerre[2].
En 1907, il est reçu à l’Élysée par Armand Fallièresen tant que lieutenant de vaisseau lorsqu’il accompagne le vice amiral Goro-Ijuin et l’ambassadeur du Japon, M. Kurino[pas clair][3].
Il est décoré de la grand-croix de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (classe militaire) par le pape Benoît XV le . À cette occasion, le Pape commença son discours par des paroles de condoléances, le commandant Yamamoto étant affecté par le deuil de son père, puis lui exposa la satisfaction que lui avait causée la parfaite correction avec laquelle le gouvernement japonais avait voulu entrer en relation directe avec le Saint-Siège pour le règlement de l’importante question des missionnaires dans les îles Carolines, Mariannes et Marshall. Le pape souligna à l’occasion la bienveillance du gouvernement japonais pour les missionnaires[4].
Le , le contre-amiral Yamamoto est au Caire pour s’entretenir avec les dirigeants Égyptiens. Il se rend ensuite en Italie puis en Allemagne[5].
Il effectue ensuite un pèlerinage en Terre sainte dont il revient en 1938, puis se rend au Vatican afin de s’entretenir avec le Pape Pie XI sur les hostilités sino-japonaises. Il réaffirme à cette occasion le pacifisme de l’Empereur, bien que celui-ci ne puisse tout à fait contrer le militarisme grandissant de la masse populaire et de certains officiers[6].
Il rentre ensuite au Japon, où il reprend ses fonctions au palais impérial, et essaye ensuite de faire reconnaître la religion catholique au gouvernement.
Références
↑Bernard Berthod, Grandes figures de l'Ordre de Malte